Théâtre & musique
En octobre, au Théâtre de la Passerelle :
Du mardi 3 au samedi 7 à 20h - Dimanche 8 à 18h : « Saleté », Robert Schneider - Traduction Claude Porcell (c) L’Arche Editeur. L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. www.arche-editeur.com Avec Yann Karaquillo et Laurent Rousseau / Mise en scène scénographie : Michel Bruzat / Lumières : Franck Roncière. Un étranger, un exclu, un clandestin qui parle de son pays d’accueil. Il a pour nom Sad, il est arabe et immigré, il est étudiant en philosophie. Il a fui l’Irak de Saddam Hussein. C’est un sans papier qui a laissé un enfant, sa famille et un amour à Bassorah. Il met son cœur à nu. Brûlot. Ces mots sont trempés dans l’acide et nous font l’effet d’une claque à la lumière du résultat des dernières élections en Autriche. Genet et Koltès ne sont pas loin.
Vendredi 13 et samedi 14 octobre à 20h : Angélique Ionatos en solo - Reste la lumière. Pour le plus grand plaisir de tous, Angélique Ionatos revient au Théâtre de la Passerelle avec son nouvel album « Reste la lumière ». Près d’une vingtaine d’albums à son actif en quarante années de carrière, Angélique Ionatos est une chanteuse et guitariste considérée comme une figure essentielle sur la scène internationale. Spectacle hors abonnement, tarif unique 20 €, il est prudent de réserver à l’avance.
Du jeudi 19 au samedi 21 à 20h00 : « Allain Leprest à L’Improviste » Francis Facon, chant - Jean François Bercé, contrebasse - Benoit Ribière, piano. Claude Nougaro dira de lui : « C'est simple, je considère Allain Leprest comme un des plus foudroyants auteurs de chansons que j'ai entendus au ciel de la langue française. Quand mince, brûlant, brûlé, il vous balance ses strophes d'une fraîcheur parfois incendiaire, où le sens charnel des mots, la fulgurante image, le rebondissement inattendu-attendu, la simplicité savante vous comblent, on sait ce que c'est qu'un artiste au travail : enfanter, même au prix des douleurs, un peu de beauté humaine. » Allain Leprest, était un ami. Il a choisi de disparaitre en 2011 mais le poète, l’auteur, le compositeur interprète, le passeur des mots des maux, reste lui bien vivant. Photos © Yann Orhan & D.R.
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