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« Récits d’Oradour » à Saint-Junien le 26 avril

00h00 - 23 avril 2018 - par Info Haute-Vienne

[caption id="attachment_231207" align="aligncenter" width="800"] Une nouvelle vision en noir et blanc d'Oradour (photo © Leitmotiv production)[/caption] Le réalisateur limougeaud Jérôme Amimer organise, le 26 avril à 20 h au Ciné-Bourse de Saint-Junien, l'avant-première de son documentaire « Récits d’Oradour », en partenariat avec l’Association Nationale des Familles de Martyrs d’Oradour-sur-Glane et la Région Nouvelle-Aquitaine. Dans ce village paisible, 642 habitants ont été massacrés par la division Das Reich, le 10 juin 1944. Le gouvernement provisoire décidait de classer et de conserver les ruines cinq mois après, figé à tout jamais ce lieu. Le film restitue les récits d’héritiers de la douleur des victimes à laquelle fait écho celle du réalisateur dont la grand-mère assista à l'incendie de son village russe par les Allemands. « Au-delà de sa propre tragédie, Oradour incarne quelque chose de plus universel, un miroir emblématique où se reflètent d’autres désastres de l’humanité, passés et présents » estime-t-il. Depuis sa première visite, à huit ans, Jérôme Aminer cherche des réponses aux raisons d'un tel acte. « J'y suis revenu régulièrement pour raisons professionnelles, parfois juste pour visiter une nouvelle fois le village détruit ajoute-t-il et j’ai pu déjà remarquer les transformations que les travaux de consolidation, le temps, l’effet de la pluie et du vent avaient produit sur certaines parties du village où parfois des murs s’étaient affaissés ou comme certaines traces avaient disparu. Les témoins, les historiens, les documentaristes, les journalistes ont produit les discours nécessaires à la compréhension de ce drame. Et pourtant il me manque encore un récit de ces ruines silencieuses qui depuis 1944 demeurent une énigme. Ce lieu représente pour moi une partie d’une mémoire potentielle, d’une autobiographie probable ». Renseignements/réservations au 05.55.02.26.16.

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