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Now 2018 : c’était maintenant

20h54 - 01 juillet 2018 - par Info Haute-Vienne

[caption id="attachment_232083" align="aligncenter" width="800"] Carlos Diaz (Emakina), Alain Rousset (président de Nouvelle-Aquitaine), Gérard Vandenbroucke (président de Limoges Métropole), Marc Touati (économiste) et Stéphane Mallard (digital evangelist).[/caption]

La semaine dernière, Limoges Métropole a organisé, pour la première fois, « Now », un événement économique tous secteurs confondus.

Pour arrêter le misérabilisme et le fatalisme économique. Le mauvais esprit qui empêche de se lancer, d’avoir des projets peut-être un peu fous… Bref d’oser. Pour la première fois, Limoges Métropole a organisé « Now 2018 », une soirée fédératrice autour d’acteurs économiques. « Il y a sur notre territoire des entreprises, qui vont de l’avant, qui avancent, qui gagnent et une population parfois abattue par des discours trop défaitistes. Au-delà de ce discours d’abandon, parfois répété jusqu’à la nausée, il est grand temps de se prendre en charge et en main. Nous sommes un territoire qui en vaut la peine avec des créations d’entreprises, avec des pépites, que l’on peut exploiter et développer. On doit être audacieux », a expliqué Gérard Vandenbroucke, le président de l’Agglo. L’événement a été animé par la journaliste Jeanne Dussueil.  Ancienne journaliste pour FrenchWeb et Challenges, actuellement chroniqueuse sur BFM Business, elle a ouvert en 2013 Globaliz, un nouveau média spécialisé dans l’actualité liée aux secteurs de l’économie, la société, la politique, l’innovation et l’emploi. [caption id="attachment_232084" align="aligncenter" width="800"] La soirée a été animée par la journaliste Jeanne Dussueil (BFM Business).[/caption]

Six talkers locaux et nationaux

Au cours de la soirée, six talkers locaux et nationaux étaient sur scène pour délivrer, chacun à leur tour, un message fort sur la thématique dont ils sont les spécialistes. Carlos Diaz, illustrant l’entreprenariat, a analysé : « Limoges est une terre de création mais elle doute. Toutefois, le doute fait partie du processus de création. Ça en est peut-être bien la première étape. Mais il faut le dépasser pour créer des convictions et avoir de l’ambition ». Après son passage, le Limougeaud à la tête d’Emakina, bleuKiwi et Kwater, situés dans la Silicone Valley aux Etats-Unis, a confié : « C’est une immense fierté de parler devant ma ville, un peu comme si on passait devant ses parents. J’avais envie de donner envie, d’arrêter ce fatalisme permanent où on se dit que ce n’est pas possible. Mon histoire est celle de nombreux entrepreneurs de la région. Nous devons fabriquer nos propres champions et il faut que nous les reconnaissions à leur juste valeur ». S’en sont suivis Bernard Blaizeau, le « porte-parole » de l’artisanat. Limougeaud d’adoption, il a repris en 2004 l’atelier de couture C2000 qui travaille pour de prestigieuses maisons haute-couture. Il a également créé à Limoges sa propre maison de couture, Lou Kasatché, en 2009. Il est le gardien d’un patrimoine vivant et ambassadeur du Limousin avec l’association Luxe et Excellence. Stéphane Gilbert a pris la parole pour le secteur de l’environnement. En 2014, il a créé l’entreprise Aquassay à Limoges, une société de services à l’industrie spécialisée en efficacité hydrique. Elle accompagne les industriels dans leur transition vers l’efficacité hydrique : moins consommer, mieux produire, moins rejeter. L’économiste spécialiste de la finance Marc Touati est bien connu du grand public car souvent sollicité par les médias notamment télé pour ses analyses. Pierre Sabatier est président et directeur des études du cabinet indépendant de recherche économique et financière, PrimeView, qu’il a fondé en 2008. Son sujet de prédilection est la silver économie, l’impact du vieillissement des populations sur nos modèles de développement (Etats, entreprises, marchés financiers…). Stéphane Mallard est intervenu sur l’intelligence artificielle. Il est digital evangelist chez Blu Age. Entre l’Europe et les Etats-Unis, il analyse les aspects les plus disruptifs de la révolution digitale. et Stéphane Gilbert sur l’environnement.

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