Qu’attendez-vous de cette année 2019 ?

Info a choisi d’ouvrir ses colonnes à cinq personnalités pour connaître leurs attentes pour cette nouvelle année.
[caption id="attachment_233625" align="aligncenter" width="757"] Jeanine Assani-Issouf[/caption]
Jeanine Assani-Issouf
Jeanine Assani-Issouf, championne du triple saut, qui s’entraîne à Limoges : « Pour 2019, je souhaite le meilleur à tout le monde, la réussite, la santé et la joie et d'essayer de profiter au maximum de la vie. A titre personnel, j'espère continuer à progresser dans ma discipline, le triple saut, et continuer à représenter la ville de Limoges lors des grands évènements internationaux comme les Championnats du monde au Quatar, avec en ligne de mire les Jeux olympiques de Tokyo en 2020. En tant que marraine du Téléthon 2018 de la Haute-Vienne, je souhaite qu'un maximum de monde puisse se mobiliser autour de ces grandes causes qui permettent à tous de mieux vivre. Je souhaiterais que davantage de monde s'investisse pour aider ceux qui ont un handicap ou des difficultés dans la vie, afin que nous puissions vivre mieux ». [caption id="attachment_233626" align="aligncenter" width="800"]
Dominique Baillargeat
Dominique Baillargeat, directeur du laboratoire XLIM : « Mes attentes pour 2019 se basent sur le triptyque : formation, recherche, innovation. Formation avec un projet autour de l’École Universitaire de Recherche qui allie formation et recherche d'étudiants ou de doctorants de très haut niveau. Recherche avec la prolongation du projet Labex Sigma. Valorisation et innovation avec l'aboutissement du projet PHINOA, qui vise à transformer nos activités de recherche en création de richesses socio-économiques comme la création de start-up. Tous ces projets sont déposés conjointement avec le laboratoire IRCER. Voilà ce que je nous souhaite a minima pour l'année 2019, tout comme de nombreux succès pour les projets que l'on dépose. Je crois que de temps en temps, il serait bien que nos politiques écoutent les scientifiques comme au sujet du réchauffement climatique, ou du bien-être des personnes, notamment le bien-vieillir. Les pouvoirs politiques ont tendance à réduire les aides faites aux laboratoires, et ce n'est pas une bonne chose pour l’avenir ». [caption id="attachment_233627" align="aligncenter" width="783"]
Olivier Couqueberg
Olivier Couqueberg, directeur de « La Mégisserie » à Saint-Junien : « Mes attentes sont politiques. Je souhaiterais que l'on ait un autre gouvernement, qui considère les gens, que l'on arrête tout ce mépris qu'il peut y avoir et que l'on redistribue ces énormes richesses qui sont dans les mains de quelques centaines de personnes. On est arrivé à un niveau d'inégalité hallucinante comme sous l'ancien régime. Là, maintenant, on a une aristocratie industrielle, et s'il y a autant de gens qui ont du mal à finir le mois, c'est dû à cela. Mon souhait en 2019 est donc que ce problème soit résolu, que l'on arrive à construire une société où les gens auraient plus de bonheur, et qu'ils aient réellement les moyens de vivre, de partir en vacances, de pouvoir assister à des spectacles sans s'angoisser sur les années à suivre à cause de contrats précaires. Mon attente est que l'on change vraiment de société. Si l'on en change, on sera beaucoup plus à l'aise pour développer un niveau culturel. Tout découle de là. Les collectivités nous disent qu'elles ont du mal à financer des lieux culturels parce que les richesses restent dans les mains de seulement quelques-uns, alors que dans les années 80/90, on arrivait à les financer alors que la société était beaucoup moins riche. Il faut qu'on arrive maintenant à refinancer ce qui est collectif ». [caption id="attachment_233628" align="aligncenter" width="773"]
Thierry Mazabraud
Thierry Mazabraud, secrétaire général du Secours populaire de la Haute-Vienne : « Je souhaite que les associations de solidarité, comme le Secours populaire, aient les moyens de mener à bien leurs missions. Cette année 2019 s’annonce compliquée compte-tenu du contexte de 2018 avec la baisse des dotations, des subventions, la suppression des réserves parlementaires, des emplois aidés… Je voudrais qu’il y ait une vraie prise de conscience des enjeux de la solidarité. Le mouvement des Gilets jaunes rappelle que les besoins de solidarité et envers les plus démunis existent bel et bien. J’aimerais que l’on retrouve les valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité. Des valeurs qui sont les nôtres et qui animent les associations caritatives. En étant lucide, je ne suis pas spécialement optimiste pour 2019. J’ai de nombreux sujets d’inquiétude comme la décision de l’Europe, quant au maintien du Fonds européen d'Aide aux plus Démunis (FEAD), qui représente 300.000€ de marchandises pour le Secours populaire 87, 60 à 70% des produits alimentaires provenant de cette dotation ». [caption id="attachment_233629" align="aligncenter" width="800"]
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