Mon ami, Gérard, est parti…
Depuis cette fameuse nuit du vendredi 15 février, les hommages ont été nombreux à la suite du décès de Gérard Vandenbroucke. Représentant de l’Etat, élus, acteurs du monde socio-économique, associatif, sportifs… Tous ont parlé d’une belle personne, qui abhorrait les conflits, qui se battait pour la chose publique. Maire de Saint-Just-le-Martel, où il a créé le Salon international de la caricature du dessin de presse et d’humour, président de la Région Limousin, vice-président de la Nouvelle-Aquitaine tout en étant président de Limoges Métropole, dont la transformation en communauté urbaine aura porté ses derniers mois, Gérard a toujours oeuvré pour sa région, celle qu’il aimait tant, alors même que son patronyme trahissait ses origines ch’ti. « Ma grand-mère habitait la banlieue de Dunkerque. Ayant connu 1914, elle a fui le nord pour le Limousin dès les premiers mois de la deuxième guerre mondiale. Mais je suis un vrai Limougeaud : je suis né à Limoges, à laquelle je suis très attaché. Je suis un passionné de ma terre ». J’ai rencontré Gérard Vandenbroucke il y a 19 ans, dès mon arrivée en Limousin. Très rapidement, sa générosité, son altruisme, sa bonhomie, sa discrétion, et son courage m’ont fait apprécier l’homme derrière l’élu, celui qui disait qu’« une journée sans rire est une journée perdue », ou qui confiait à Info dans un portrait que nous lui consacrions : « On ne fait jamais rien de grand, de durable, sans passion, sans raison et seul. Je veux continuer à bien travailler à l’endroit où je suis le plus efficace ». Peu importe l’endroit où il est maintenant, il demeurera ici, là, où il a tant compté. Anne-Marie Muia
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