Loïc Perrouin C’est un grand honneur d’être le parrain du Téléthon 87
Double champion du monde de parachute free style, Loïc Perrouin, alias Spider-Man, est le parrain pour la Haute-Vienne de l’édition 2019 du Téléthon.
Info Haute-Vienne : Pourquoi avoir accepté d’être le parrain du Téléthon 2019 pour la Haute-Vienne ?
Loïc Perrouin : Le Téléthon est une cause que je respecte et que je soutiens depuis longtemps. Jean-Michel Gautron, le co-président de l’Office municipal des sports de Saint-Junien et coordinateur du Village Téléthon, est un ami de mes parents. Le thème national de cette édition 2019 étant « Toujours plus haut », il a pensé à moi et m’a sollicité pour être le parrain du Village. Puis, on m’a demandé si j’acceptais d’être le parrain pour tout le département. Et c’est un grand honneur de participer à cette opération de générosité !
Info : Concrètement, en quoi consiste votre parrainage ?
L.P. : Outre ma présence pour des rendez-vous « officiels » et bien sûr vendredi et samedi au Village Téléthon, j’ai déjà réalisé quelques « actions ». Lors de Légend’Air, je me suis incrusté, et je choisis volontairement ce mot car ce n’était pas du tout prévu, dans un avion avec mon costume de Spider-Man et j’ai sauté avec un drapeau du Téléthon. A la mi-septembre, à Arcachon, avec Pierre Rabuel, un videoman qui est mon complice, nous avons fait une vidéo en chute libre avec une banderole, un saut à 4000mètres financé par le club de Gironde. Ce montage photos super sympa avec en décor la dune du Pilat a été offert aux organisateurs comme outil de promotion. Avec Pierre, nous avons dix ans de haut niveau ensemble : j’ai effectué 8100 sauts dont 6000 avec lui. Puis, j’étais là aussi en super-héros lorsque les organisateurs haut-viennois ont déroulé une banderole jaune Téléthon du haut de la tour sur le site de Châlucet.
Info : Avez-vous déjà été confronté à la maladie ou au handicap ?
L.P. : Ma chérie était aide-soignante dans une structure hospitalière auprès de personnes handicapées. Parfois, j’allais la voir avec nos filles, ce qui m’a permis de passer le cap. Puis j’appartiens à l’Armée des champions*. J’ai un statut militaire avec 90 autres athlètes détachés à la compétition de haut niveau dont certains en situation de handicap pour, par exemple, les Jeux Paralympiques. Lorsque je les côtoie ou quand je les vois s’entraîner, je trouve toujours qu’ils ont une grande force, une belle énergie. Cela fait partie des motivations qui nous rendent plus fort.
*En 2003, après la suspension de la conscription, un accord-cadre est signé entre le ministre de la Défense et celui des Sports. Il prévoit le développement de la pratique sportive de haut niveau et le sport de masse au sein des Armées. Ce dispositif global consacre un partenariat historique fort entre les deux ministères. Il témoigne de l’attachement des forces armées à la promotion active du sport de haut niveau français. En 2014, le ministre de la Défense met en place une nouvelle politique sportive de la Défense. L’accord-cadre interministériel du 4 mars 2014 confie au commissaire aux sports militaires la responsabilité de 100 sportifs de haut niveau, dont 15 en situation de handicap regroupés au sein de l’équipe « Armée de champions », accueillant toutes les disciplines pratiquées reconnues de haut niveau. A ce titre, le Bataillon de Joinville est réactivé au sein du Centre national des sports de la Défense.
Propos recueillis par Anne-Marie Muia
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