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Monique Boulestin

08h00 - 25 février 2020 - par Info Haute-Vienne
Monique Boulestin
« Ce sont des élections inédites qui représentent à la fois un mariage de raison et de conviction » - ©

Monique Boulestin porte l'étiquette Mouvement Radical-La République en Marche-Mouvement écologique démocrate.

Info Haute-Vienne : Pourquoi est-ce important pour vous d'être élue maire de Limoges ?

Monique Boulestin : Être maire, c'est refuser que tout procède d'un seul élu, d'un seul raisonnement, d'un seul parti. Être maire, c'est choisir sur sa liste des femmes et des hommes pour leurs compétences, leur engagement, sans clientélisme, afin que tous les âges, toutes les catégories socioprofessionnelles et tous les quartiers soient représentés. Être maire, c'est se dévouer à l'intérêt général dont toute décision doit procéder. C'est représenter la municipalité en toutes circonstances, en tous lieux et sur tous sujets. C'est enfin donner le meilleur de soi-même, être ambitieux pour sa ville et ses habitants.

Info : Votre alliance avec La République en Marche est-elle un mariage de raison ou de conviction ?

M.B. : Ce sont des élections inédites qui représentent à la fois un mariage de raison et de conviction. Un mariage de raison, car c'est la première fois que le Mouvement Radical, la République en Marche et leurs alliés, par leur présence, modifient les équilibres passés des traditionnelles formations en présence. Les villes qui progressent sont celles où les responsables locaux sont capables de travailler tous ensemble au service de leur territoire. Un mariage de conviction car tous ensemble nous sommes engagés dans cette campagne pour que nos valeurs, nos idées prennent toute leur place dans l'exécutif local ; pour que notre ambition pour Limoges tellement nécessaire aujourd'hui se concrétise afin que nos propositions améliorent le quotidien de nos concitoyens. Mon équipe et moi-même sommes unis dans une démarche d'ouverture et de rassemblement autour d'un projet de territoire.

Info : La candidature de Jean-Baptiste Djebbari, actuel secrétaire d'État aux transports, comme colistier a pu surprendre. Quel sera son rôle ?

M.B. : Jean Baptiste Djebbari est actuellement secrétaire d'État aux transports. Or, Limoges a besoin de se désenclaver pour son dynamisme et son attractivité. Sa présence sur la liste que je conduis est donc une évidence et une chance pour Limoges. Il sera conseiller municipal et à ce titre il pourra proposer et suivre des actions concrètes pour nos concitoyens. Secrétaire d'État, il sera le lien indispensable entre la collectivité territoriale qu'il représentera et le gouvernement dont il est membre pour, à la fois, faire avancer les dossiers majeurs de la municipalité et introduire notamment dans la loi sur la décentralisation en préparation les mesures permettant à Limoges de s'ouvrir sur les grands axes de communication.

Info : Quels sont les trois axes forts de votre programme ?

M.B. : L'attractivité de la ville par la piétonnisation et la végétalisation des grands axes stratégiques en concertation avec les acteurs économiques du centre-ville, tout en assurant la sécurité des vélos, des trottinettes et autres types de mobilités.
La modernisation du centre-ville notamment par le lancement d'un projet de transfert de la maison d'arrêt et la reconversion des lieux au service du centre-ville. Nous imaginerons ensemble le devenir de cet espace : crèche, école, espace culturel...
L'intégration républicaine par un investissement de la municipalité dans tous les quartiers de la ville. Jardins partagés, tiers lieux, antennes de quartiers qui doivent devenir de vraies mairies de proximité, afin que toutes et tous soient associés aux décisions qui les concernent dans le respect de leurs sensibilités ; comités de quartiers qui, sous une forme nouvelle, doivent être ouverts à l'ensemble de nos concitoyens...

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