Jeff Panacloc, une « Adventure » avec de nouveaux personnages
Jeff Panacloc se produit au Zénith de Limoges le jeudi 28 avril à 20 heures. Interview du ventriloque.
En quoi consiste cette « Adventure », le titre de votre nouveau spectacle ?
Le public va être amené dans une nouvelle aventure ! Avec l'équipe, nous avons imaginé embarquer les spectateurs dans une attraction pour venir visiter notre nouveau monde. On a mis les petits plats dans les grands avec un beau décor et de belles musiques. J'espère qu'avec ce nouveau spectacle, on va rigoler encore plus qu'avant.
Sur l'affiche, Jean-Paul porte des lunettes 3D. Pourquoi ?
Au début du spectacle, nous offrons des lunettes 3D au public. Il va être embarqué dans un « grand Huit » en 3D qui l'emmènera dans notre univers.
Il y a des nouveaux personnages, mais ce ne sont que des hommes. Nabilouche a disparu...
En effet que des hommes et des animaux ! En venant voir le spectacle, le public apprendra où est Nabilouche, pourquoi elle n'est pas là. Mais elle n'a pas complètement disparu. En vérité, faire des voix de femmes est plus compliqué pour moi, comme pour tous les ventriloques masculins.
Mais qui est donc ce Michel, cette maladie à coronavirus 2019 ?
Dans le spectacle, je pensais avoir invité le Covid pour régler mes comptes avec lui, mais en fait, c'est un variant pas si dangereux... Cela nous permet de rire de ce sujet, ce qui n'est pas facile, d'essayer de s'en détacher un peu, de mettre du second degré, de se moquer des actions/décisions du gouvernement avec cette crise sanitaire.
Est-ce l'occasion pour vous d'intégrer l'actualité au spectacle ?
Il y a toujours eu de l'actualité dans mes spectacles : cela indique que nous sommes dans le moment présent, que nous sommes attachés à ce qui se passe dans le monde. Parler du Covid montre que nous sommes à l'affût. Je vais aussi évoquer les élections. Le texte évoluera certainement après l'élection du nouveau Président de la République.
Toujours au casting, qui est ce mystérieux Bernard ?
Bernard est un monsieur du premier rang qui n'est donc pas le même tous les soirs. Dans tous mes spectacles, je prends quelqu'un en tête de turc, une personne souvent assise au premier rang. Or, j'avais de plus en plus de difficultés à retenir un prénom différent à chaque date. Avec mon metteur en scène, on a imaginé qu'il ferait partie du spectacle. Et j'ai l'impression que de nombreux spectateurs réservent au premier rang pour être Bernard. Les fans font exprès d'être devant pour pouvoir « exister » et se faire attaquer par Jean-Marc.
Avec « Adventure », c'est la première fois que vous donnez la réplique à deux personnages en même temps. Est-ce une prouesse technique ?
Tout à fait : Jean-Marc et Jean-Louche, son fils, se répondent. C'est le résultat de beaucoup de travail, de transpiration, d'énervement... Nous avons eu du temps pour travailler à cause des confinements et des annulations. Je ne suis pas un démonstrateur technique. Quand on vient à mon spectacle, on assiste plutôt à une pièce de théâtre avec de vrais personnages.
Vous êtes connu pour votre humour sans concession. Selon vous, peut-on rire de tout ?
Je m'autorise tout. Mais le vrai juge demeure le public, qui adhère ou pas. Quand on fait de l'humour, on a la chance de pouvoir faire du rodage et voir que certaines vannes ne passent pas. La sentence est irrévocable.
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