Adoptons les bons réflexes pour prévenir les feux de forêt
Hélène Montelly, la directrice de cabinet de la préfète de la Haute-Vienne, et le colonel Jean Frédéric Delaune, le directeur départemental adjoint du SDIS, étaient à Nedde pour une présentation de manoeuvres défensives, et rappeler les bons gestes.
Neuf feux sur dix sont d'origine humaine et peuvent être évités. 80 % se déclenchent à moins de 50 mètres des habitations. Le risque feu de forêt s'étend progressivement à la quasi-totalité du territoire métropolitain. Bords de route, voies ferrées, jardins, chantiers et champs : aucun espace végétalisé n'est à l'abri.
En 2022, 90 départements ont été concernés par un événement significatif. La sécheresse chronique et les vagues de chaleurs caniculaires qui ont touché l'ensemble du pays ont constitué des facteurs aggravants d'un lourd bilan concernant les feux de forêts et d'espaces naturels.
Après l'été dramatique de l'année dernière, marqué par des feux d'une ampleur historique pour les forêts françaises, le Président de la République a annoncé le 28 octobre un plan d'action pour une meilleure prévention du risque incendie.
LES BONS GESTES
Prévenir le feu, protéger la forêt et la végétation
Un mégot de cigarette jeté, un barbecue, des combustibles stockés trop près des habitations, des outils sources d'étincelles manipulés près d'espaces naturels : ces gestes en apparence anodins peuvent provoquer des départs de feux de végétation, en forêt ou près de zones naturelles comme les champs ou les friches. Il convient d'être d'autant plus prudents et d'adopter des comportements responsables. Préparer et adapter son habitation et son environnement Par des gestes simples, il est possible de réduire considérablement le risque de départ de feu de végétation : en ne stockant pas de combustibles près des habitations ; en n'utilisant pas d'outils susceptibles de provoquer des étincelles à proximité des végétaux surtout quand ils sont secs ; en ne fumant pas à proximité de zone de nature comme les friches ou les champs ; en ne jetant pas ses mégots au sol ; en débroussaillant son habitation : un terrain débroussaillé permet au feu de passer sans provoquer de grands dommages et facilite le travail des sapeurs-pompiers
Ne pas brûler ses déchets verts
Il semble nécessaire et indispensable de rappeler les règles de prudence concernant l'emploi du feu et d'appeler les professionnels et les particuliers au respect des règles et à la vigilance : un particulier n'a pas le droit de brûler ses déchets ménagers à l'air libre. Les déchets dits « verts » produits par les particuliers sont considérés comme des déchets ménagers. Ainsi, il est notamment interdit de brûler dans son jardin : l'herbe issue de la tonte de pelouse, les feuilles mortes, les résidus d'élagage, les résidus de taille de haies et arbustes, les résidus de débroussaillage, les épluchures. Les déchets verts doivent être déposés en déchetterie ou dans le cadre de la collecte sélective organisée par la commune.
Brûler ses déchets verts dans son jardin peut être puni d'une amende pouvant aller jusqu'à 450 €. Cette pratique n'est autorisée que pour les forestiers et agriculteurs dans des conditions particulières de sécurité.
En Haute-Vienne, la pratique de l'écobuage et des feux de plein air est réglementée par l'arrêté préfectoral n° 2013 - 163 du 9 juillet 2013.
À ce titre, il est interdit, sur l'ensemble du département, à compter du 1er mars et jusqu'au 15 octobre de chaque année, de procéder, sans autorisation, à un écobuage ou à une incinération de végétaux à moins de 200 m des bois, forêts, landes, et plantations.
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