« Jouer Esmeralda est un rêve de jeune fille »
[caption id="attachment_229137" align="aligncenter" width="756"] « J’ai choisi de garder l’authenticité d’Esmeralda, en restant fidèle à l’œuvre ».[/caption]
Déjà très connue dans le monde arabe, Hiba Tawaji a conquis le coeur des Français lors de son passage à The Voice 4. Aujourd’hui, les spectateurs la découvrent en Esmeralda dans « Notre Dame de Paris », de passage le 8 septembre à 20h30 ainsi que le 9 septembre à 15h et 20h30 au Zénith de Limoges.
Info Magazine : Pourquoi avez-vous accepté de reprendre le rôle d’Esmeralda ? Hiba Tawaji : Quand j’avais 13 ans à Beyrouth, je regardais le DVD de « Notre Dame de Paris » en boucle avec mes copines, car c’est un spectacle qui a connu un grand succès au Liban. Jouer Esmeralda est un rêve de jeune fille. Elle a un côté très solaire, méditerranéenne, chaleureuse. Elle possède une grande joie de vivre. C’est une jeune fille pure même si elle fait l’objet de désir. Une étrangère qui demande être acceptée et tolérée dans la société… Ces principes d’égalité et de différence me touchent beaucoup. Info : N’est-ce pas trop difficile de l’incarner après Hélène Ségara ? H.T. : Il est toujours difficile de reprendre un rôle, d’autant quand le spectacle a marqué toute une génération. Il faut être à la hauteur des attentes du public. Il est certain qu’il y a une comparaison naturelle. Mais toute la troupe a décidé de relever le défi ! Si nous sommes sur scène, c’est que nous sommes en mesure de « porter » ces rôles. Cela requiert de nombreuses heures de travail, de répétitions… et du professionnalisme. Au vu de la réaction du public, on peut penser que nous sommes parvenus à l’« embarquer » avec nous dans le monde de « Notre Dame de Paris ». Pour ma part, j’ai choisi de garder l’authenticité d’Esmeralda, en restant fidèle à l’oeuvre, sans ressembler à une quelconque autre Esmeralda. Info : L’émission de télé « The Voice » a-t-elle été un tremplin pour vous ? H.T. : En effet, « The Voice » (NDLR : Hiba Tawaji est arrivée en demi-finale et a fait partie de la tournée) a été un très beau tremplin pour la France, où j’étais encore inconnue. Cela m’a permis de créer un lien avec le public français comme dans le monde arabe. Je n’en retire que du positif, de belles rencontres et l’occasion de se remettre en question tout en ayant un grand coup de boost ! D’ailleurs, ce sont mes prestations à « The Voice », qui ont attiré l’attention de Luc Plamondon, l’auteur de « Notre Dame de Paris ». En parallèle de la tournée, j’ai continué à faire des concerts dans le monde arabe. Je viens de sortir mon troisième opus « Hiba Tawaji 30 » et je commence à travailler sur un album, composé en français et en anglais.Propos recueillis par Anne-Marie Muia
Photo © Alessandro Dobici
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