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Pascale Tauzin « Inscrire le Zénith de Limoges Métropole plus fortement dans le territoire »

15h30 - 22 janvier 2018 - par Info Haute-Vienne

Depuis le 28 août dernier, Pascale Tauzin est la nouvelle directrice du Zénith de Limoges Métropole. Une femme avenante et déjà très expérimentée dans le monde de l’événementiel.

Info Magazine : Connaissiez-vous le Limousin avant de prendre vos fonctions de directrice du Zénith de Limoges Métropole ?

Pascale Tauzin : J’ai des origines corréziennes : étant enfant, je venais passer tous mes étés chez mes grands-parents. De plus, j’ai deux familles de cousins qui résident à Limoges. Mais il est vrai que depuis mon arrivée, j’ai découvert la ville. J’ai rencontré des gens sympathiques et accueillants qui ont envie de faire bouger leur territoire. Sinon, je suis Bordelaise, même si je suis née à Paris. A Limoges, je ne me sens pas comme une étrangère, nous faisons partie de la même région. J’ai retrouvé ici les mêmes acteurs du monde du spectacle (producteurs, promoteurs locaux…), dont Box Office et Euterpe, qui propose des spectacles identiques dans les deux villes à quelques jours d’intervalle. Il y a quelques années, je suis venue pour un déplacement professionnel à Ester Technopole afin de présenter une conférence sur l’accueil téléphonique dans le cadre de la Semaine de la qualité ; et lors de l’ouverture du Zénith, j’ai participé à un séminaire du groupe S-PASS.

Info : Que pensez-vous justement du Zénith de Limoges Métropole ?

P.T. : C’est un très bel équipement communautaire, qui est reconnu à l’échelon national pour son acoustique. Les plus grandes tournées nationales s’y arrêtent, comme les tournées internationales, qui ont plusieurs dates dans l’Hexagone. Indochine, Calogero, Michel Sardou, Bernard Lavilliers, Julien Clerc, Kids United, Louane, The Australian Pink Floyd Show, Scorpions… sont dans la programmation des mois à venir. Il s’agit de spectacles éclectiques pour toutes les générations. Depuis dix ans, le Zénith a accueilli 450 concerts et plus d’un million de spectateurs.

Info : Quel est votre parcours professionnel ?

P.T. : J’ai une maîtrise d’AES (administration économique et sociale), obtenue à Bordeaux Montesquieu. Je voulais devenir prof, mais j’ai échoué de peu au concours. C’est que je ne devais pas faire ce métier ! Pendant près de trois ans, j’ai été chargée d’études marketing pour France Telecom. Dans ce cadre, j’ai notamment organisé des conférences sur l’accueil téléphonique en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Puis, en 2002, j’ai été recrutée par la société Axel Vega comme responsable administrative de la patinoire de Bordeaux-Mériadeck. J’y suis restée jusqu’en août dernier, avec des évolutions de mon poste. A partir de 2004, j’ai été chargée de la coordination des spectacles sur la patinoire et le vélodrome.

Info : Pourquoi avoir accepté ce poste ?

P.T. : Quand on m’a fait l’offre, nous avons pris le temps de réfléchir avec mon mari car cela nous a conduit à repenser tout notre projet de vie (NDLR : Pascale Tauzin a deux enfants). Rapidement, je me suis dit que c’était un beau challenge et une belle évolution professionnelle. D’autant qu’il n’y aurait plus de spectacle à la patinoire du fait de l’ouverture de Bordeaux Métropole Arena. Le Zénith de Limoges Métropole a une capacité similaire à celle de la patinoire, avec respectivement 4.500 places assises et 6.000 debout ainsi que 4.000 assises et 7.000 debout.

Info : Que souhaitez-vous apporter ?

P.T. : J’ai rejoint une équipe qui connaît très bien le fonctionnellement de l’outil et l’accueil de spectacles. J’aimerais inscrire le Zénith plus fortement dans le territoire, en favorisant par exemple le « made in Limousin » pour les prestataires. Je désire créer davantage de liens avec les médias, donner envie aux acteurs locaux d’y organiser des spectacles mais pas que… des salons, des rencontres, ou des événements comme la soirée, proposée par le LH 87, avec un match délocalisé, qui s’est joué à guichets fermés devant 3.600 spectateurs. Une première en France pour une rencontre de Proligue !

Propos recueillis par Anne-Marie Muia Photo © Limoges Métropole

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