Résistance
La Ville de Limoges organise 3 conférences au musée de la Résistance les 22, 27 et 28 février.
Les derniers jours de la Grande Guerre
Jeudi 22 février à 16 h (espace CITE), par le colonel de Maupéou, en partenariat avec l’Union nationale des combattants de la Haute-Vienne. Le colonel de Maupéou présentera la confrontation de deux génies militaires, d’une part le général Foch et d’autre part le général Ludendorff. La guerre est à deux doigts d’être gagnée par l’un ou l’autre camp et c’est le génie de Foch qui finit par l’emporter.Merlinettes et services spéciaux
Mardi 27 février à 18 h (espace CITE), par M. Jaillot Combelas, en partenariat avec l’Office national des anciens combattants. Une stèle a été inaugurée en septembre 2017 aux confins des communes de Saint-Léger-Magnazeix et de Jouac, à la mémoire de trois « Merlinettes » qui avaient été parachutées sur ce site en avril 1944. Cette stèle a été érigée grâce à la ténacité de Jean Georges Jaillot Combelas, neveu de l’une d’entre elles, qui depuis de nombreuses années n’a de cesse d’intervenir pour que ces femmes de l’ombre ne soient pas oubliées. Il présentera le parcours méconnu de ces femmes, opératrices-radio du corps féminin des transmissions d’Afrique du Nord, formées par le Général Merlin, d’où leur nom, parachutées en France par les services spéciaux militaires d’Alger pendant la Seconde Guerre Mondiale, dont beaucoup furent arrêtées, déportées et fusillés au camp de Ravensbrück en Allemagne. Il assurera également une conférence le lendemain matin au collège de Châteauneuf-La-Forêt pour les élèves préparant le Concours National de la Résistance et de la Déportation.Germaine Ribière, 25 ans en 1942
Mercredi 28 février à 18 h (espace CITE), par Claude Penin, enseignante. Juste des Nations dès 1967, honorée d’un timbre-poste en 2017 au centenaire de sa naissance, cette grande Résistante de Limoges est méconnue dans sa ville natale. Fille de décorateur sur porcelaine et de couturière, place Blanqui, étudiante en philosophie, éprise de justice et s’interdisant la peur, elle fut capable de réaliser à grande échelle sauvetage et camouflage d’enfants juifs, diffusion des Cahiers du Témoignage Chrétien, ainsi que d’innombrables missions d’agent de liaison. A partir de la gare de Limoges, à Lyon, Paris, Poitiers, Limoges, Brive, Toulouse, Grenoble, en Suisse, on la croisait partout où se jouait le sort des victimes de Vichy et des Nazis. D’une grande modestie après-guerre, Mlle Ribière ne transigeait ni sur l’antisémitisme ni sur la cause des enfants. Infatigable.Entrée libre et gratuite pour ces trois conférences. Photo © Ville de Limoges / Laurent Lagarde
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