Claude Raynaud : « Tous nos diplômes sont reconnus par l’Etat »
[caption id="attachment_230325" align="aligncenter" width="800"] « Former à un nouveau métier permet d’anticiper les besoins »[/caption]
Samedi 10 mars, le campus consulaire organise ses portes ouvertes pour découvrir l’ESCS et l’ISIH. Rencontre avec Claude Raynaud, la responsable du pôle des écoles.
Info Magazine : Quelles ont été les nouveautés de la dernière rentrée à l’Ecole supérieure du commerce et des services (ESCS) ? Claude Raynaud : A la demande de la Caisse d’allocations familiales de la Creuse (CAF 23), nous avons créé un parcours d’assistant manager conseiller au service des usagers, accessible à un niveau IV, c’est-à-dire avec un bac validé, ou un niveau bac et deux ans d’expériences professionnelles, après étude du dossier. En novembre 2017, nous avons accueilli 12 alternants, rejoints en janvier dernier par un autre groupe, pour au final constituer une promotion de 30 personnes. Elles vont être formées à suivre l’usager dans son parcours lors de ses démarches auprès de la CAF (déclarations de grossesse, de naissances, nouvelles coordonnées bancaires, nouvelle adresse, attestations diverses…) tant lors d’un accueil physique que téléphonique. La région parisienne a demandé un renfort à la Creuse. Certains dossiers parisiens seront donc traités à distance dans ce département. Former à un nouveau métier permet d’anticiper les besoins.
Info : Une formation a changé de nom : pourquoi les A.D.A.C. sont-ils devenus des A.M. ? C.R. : A.D.A.C. signifiait assistant de direction/assistant commercial, ce qui finalement était une appellation trop restrictive. Nous avons donc choisi de renommer la formation : assistant des managers (A.M.), les managers étant des chefs de service dans les secteurs public comme privé ou dans le domaine associatif. Quatre axes sont enseignés : fondamentaux du métier (production de documents professionnels) ; développement commercial ; suivi administratif du personnel ; organisation de son service, de son entité et participation au suivi de la gestion du service, de l’entité… De plus, cette réorganisation permet d’avoir une ouverture à l’international avec la pratique d’une langue étrangère (anglais) ainsi que des clients internationaux.
Info : Quels sont les projets pour la rentrée 2018 ? C.R. : Nous allons proposer une nouvelle formation bac+3 : responsable visuel merchandiser, destinée aussi bien aux salariés qu’aux indépendants. L’objectif est d’apprendre comment construire et réussir une scénographie de produits et la mise en valeur de vitrines certes mais également d’espaces de vente, avec un nouveau concept : les pop up stores. Ce sont des boutiques éphémères dans des lieux ou des cadres inhabituels. Au lancement, cette formation sera exceptionnellement en initial et non en alternance. Elle sera accessible avec un bac+2 dans les domaines de la communication, du design, de la mode. Cette formation est possible car l’ESCS intègre le réseau des écoles supérieures de design commercial. Seules cinq écoles en France délivreront ce diplôme. En parallèle, nous avons des projets en partenariat avec d’autres établissements d’enseignement supérieur de niveau I (bac+5).
Info : Boîtes à fric, diplômes achetés… Que pouvez-vous dire pour rassurer les parents et les futurs étudiants du campus consulaire ? C.R. : Tous nos diplômes sont reconnus par l’Etat et inscrits au Répertoire national des compétences professionnelles (RNCP). Tous les trois ans, nous avons d’ailleurs un contrôle du taux de placement de nos diplômés dans leur coeur de métier. De façon identique, notre Bachelor a été attribué après avoir été auditionné par la commission nationale des Bachelors. Nous sommes en attente pour deux autres bac+3, les auditions s’étant déroulées en janvier. Le coût de la scolarité est de zéro euro pour les familles et les jeunes, alors qu’il oscille entre 5.000 et 7.000€, pris en charge par les organismes financeurs (entreprises, OPCA, conseil régional Nouvelle-Aquitaine…). Toutes les équipes pédagogiques sont composées de formateurs issus du monde professionnel, et en activité. Les enseignements sont organisés en mode « projets », évalués par des professionnels dans le cadre de travaux écrits et oraux.
Propos recueillis par Anne-Marie Muia Photo © D.R.
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