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Chauds les marronniers !

22h08 - 05 mars 2018 - par Info Haute-Vienne

Pour assurer la sécurité des usagers du jardin, la Ville de Limoges va devoir procéder à l’abattage de huit marronniers affectés par différentes pathologies au Jardin d’Orsay, entre le 5 et le 9 mars. Depuis la tempête de 1999, les marronniers du jardin d’Orsay ont particulièrement souffert et font donc l’objet d’une surveillance accrue. Ces arbres, arrivés au terme de leur maturité (voire à un stade de sénescence avancé pour certains), présentent différentes pathologies : chancre bactérien du marronnier, mineuse du marronnier, écorce incluse, polypore géant... Après une première phase d’abattage en mars 2017, une seconde opération va être menée du 5 au 9 mars. Elle concerne huit marronniers atteints de plusieurs maladies (voir ci-dessous) et présentant des faiblesses mécaniques. Durant cette seconde phase d’abattage, le jardin d’Orsay sera fermé au public de 8h à 17h. Par ailleurs, dans le cadre d’un réaménagement global du jardin, la Ville de Limoges a procédé à la plantation de trois nouveaux arbres le 19 février dernier, avec le concours du Rotary club Limoges-Renoir, et prévoit d’autres plantations dans l’année. Les différentes pathologies observées chez les marronniers malades sont : Le chancre bactérien du marronnier, comme la mineuse du marronnier, cause un affaiblissement général de l’arbre, année après année, en réduisant le cycle végétatif et diminuant les capacités de réponse physiologique aux ravageurs et aux pathogènes. Les écorces incluses, ou inclusions, sont des problèmes mécaniques, des points de fragilité en cas de fort vent ou de fructification importante. Le polypore géant, parasite opportuniste profitant de la faiblesse d’un arbre vieux et accélérant son déclin, est très présent sur le site. De nombreux carpophores ont été vus. Ce champignon par son action, provoque une délignification sélective. Le bois dégradé perd sa rigidité, puis son élasticité, sur la partie hypogée de l’arbre, c’est-à-dire le collet et le système radiculaire d’ancrage.

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