Les yeux revolving
Le quatrième roman d'Hélène Tayon est sorti le 1er mars aux éditions Erick Bonnier, à Paris. Originaire de Limoges, l'auteure a longtemps vécu au Moyen-Orient et le titre, « La Levantine », en témoigne. C'est à première vue un drame, la descente aux enfers d'une femme prise dans le piège du surendettement. Ce serait donc un roman noir, dénonçant la perversité des crédits « revolving » et les risques qu'ils font encourir ? Pas seulement ! Parce que le vrai sujet, c'est une histoire d'amour et de vengeance, une confusion des sentiments, où l'érotisme a une large part. Un roman solaire, qui emporte le lecteur sur les rives de la Méditerranée orientale, à lui donner la nostalgie d'un paradis perdu. « La Levantine » est, bien sûr, une terrible démonstration du danger que représentent les prêts renouvelables de notre société. Mais c'est surtout une invitation au voyage dans un coin du monde qu'Hélène Tayon connaît bien et dont elle fait partager le charme sensuel. Une lecture-plaisir. Prix : 20 €.
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