Limoges ° C
dimanche

« J’ai découvert d’autres mots dans le dictionnaire, au-delà de femme et belle-mère »

22h03 - 21 octobre 2018 - par Info Haute-Vienne

[caption id="attachment_232981" align="aligncenter" width="800"] OLIVIER DE BENOIST DANS 0/40, De Olivier de Benoist et Paul-Marie Debrie, Avec Olivier De Benoist, Café de la Gare (Paris), 30 septembre 2016, © Fabienne Rappeneau[/caption] Prenant conscience de sa légère obsession à l’égard de la gent féminine, Olivier de Benoist décide de faire amende honorable dans son nouveau spectacle « 0/40 ans ». Interview… pleine d’humour ! Info : Que raconte votre nouveau spectacle « 0/40 ans » ? Olivier de Benoist : Après deux spectacles centrés sur deux mots, c’est-à-dire « Femme : n.f. > Individu femelle et adulte de l’espèce humaine, appelée fille avant la puberté » et « Belle-mère : n.f. > Mère du conjoint pour l’autre conjoint », j’ai découvert qu’il y en avait d’autres dans le dictionnaire : requin, enfant, cucurbitacée, musée, dictaphone, ado, plaidoirie, anatocisme, flavescence, panais, quinconce, chanterelle, débandade, gallinacée, frustration, récidive... La langue française est riche, il serait dommage de s’en priver ! Du coup, ça m’a inspiré un nouveau spectacle. Sinon, plaisanterie mise à part, les gens ne me connaissaient que pour ça. J’ai donc trouvé une solution pour contenter également les autres spectateurs. En fait, je raconte ma vie en la tronçonnant en trois périodes : de 0 à 5 ans, je parle de mes bulletins de notes, de mon journal intime, des téléphones à cadran, des magnétos… De 15 à 30 ans, c’est l’âge du bac et de ma première plaidoirie… De 30 à 40 ans, c’est l’arrivée des enfants. Mais je déteste les enfants. Il paraît que cela coûte 50.000 € pour les élever. Autant leur donner de suite et qu’ils partent (Rires). Pour ce spectacle, j’ai un acolyte sur scène haut en couleur… Mais surprise ! Info : Donc, promis plus d’attaque sur les femmes ? O.D.B. : Au début de « 0/40 ans », j’explique que mon épouse m’a imposé de ne plus m’attaquer aux femmes, et que si je flanche, je dois donner de l’argent au public… et qu’il y aura pas mal de millionnaires dans la salle. Info : Est-il difficile de faire rire ? Et d’ailleurs en tant qu’humoriste, qu’est-ce qui vous fait rire ? O.D.B. : Il faut éviter de dire toujours la même chose différemment et parvenir à continuer à trouver des trucs pour faire rire. Plus on avance, moins les choses nous font rire car on devient exigent. J’ai relevé deux critiques de journalistes : « Un rire toutes les dix secondes » dans Le Parisien, ou « Un enfant de Coluche » dans Le Figaro, ce qui est évidemment un très grand compliment pour son côté populaire, la capacité qu’il avait de faire rire tout le monde, ce qui est difficile car la salle doit avoir les « bons codes » sans être surinformée. Mes enfants me font rire, car avec les petits, on ne voit pas arriver la chute. Souvent, on se demande : « Mais où vont-ils chercher tout ça ? ». Il y a une sorte de magie… Sinon, je suis fan de Ricky Gervais, un humoriste anglais, et un inconditionnel absolu de Louis de Funès, pour sa créativité dans le visuel. Au cinéma, j’aime bien François Damiens et Benoît Poelvoorde. Propos recueillis par Anne-Marie Muia Photo : Fabienne Rappeneau

0 commentaires
Envoyer un commentaire