Limoges ° C
dimanche

André Rougeot et Sophie Helme-Guizon sur les cimaises

00h01 - 14 janvier 2019 - par Info Haute-Vienne
André Rougeot et Sophie Helme-Guizon sur les cimaises
Une oeuvre d’André Rougeot - © PAGE 13 N°1665 2 Expos Helme-Guizon Photo

[caption id="attachment_233765" align="aligncenter" width="800"] Une oeuvre d’André Rougeot[/caption]

Deux expositions sont à découvrir en janvier-février… 

Du 15 au 23 janvier de 11h à 19h, le Pavillon du Verdurier à Limoges accueille l’exposition d’André Rougeot (vernissage le 15 janvier à 18h. Entrée libre). Le pinceau a pris le relais de la plume. Après quarante ans de journalisme dans différents médias (L’Humanité, Droit de Réponse, Le Canard Enchaîné), André Rougeot continue à assouvir sa passion. A l’âge de 12 ans, il est admis comme membre actif dans une association d’artistes peintre animée par trois prix de Rome. Adolescent, il a été incité à faire l’école des Beaux-Arts, mais les aléas de la vie l’ont obligé à s’engager sur une autre voie, il s’est lancé dans la carrière de reporter photographe où il a pu illustrer ses révoltes, ses indignations face aux injustices du monde. A travers les thèmes qu’il aborde dans cette exposition, on perçoit toutes les émotions qui le hantent. Le temps apporte l’apaisement dit-on, mais chez André Rougeot les révoltes n’ont pas faibli, il dénonce toujours à travers sa peinture toutes les dérives de notre époque : les guerres, la violence sociale, le mal être individuel, les addictions. Cependant, André Rougeot ne se laisse pas non plus submerger par la noirceur actuelle. Il porte aussi son regard sur les beautés éternelles et il sublime la nature et la femme.

Rencontres

Du 10 janvier au 22 février, la faculté de droit et des sciences économiques propose une exposition « Rencontres », avec les oeuvres de Sophie Helme-Guizon (vernissage vendredi 25 janvier à 18h. Entrée libre). Pour cette exposition, l'artiste a choisi de présenter des portraits. L'inspiration lui est venue tout naturellement, en observant des étudiants, ses voisins, dont les gestes, les mouvements et les attitudes sont devenues ces visages et ces corps que les couleurs rendent présents au monde. Et si les yeux sont absents des visages, les corps, eux deviennent ces regards que Sophie Helme-Guizon pose sur l'autre. Les silhouettes sont emplies de couleurs brouillées, comme l'expression ultime de l'indéfini. Faire sourdre cette puissante expression que la pesanteur des jours  nous contraint souvent à enfouir au plus profond de notre être. Sophie Helme-Guizon se consacre à ce travail avec les interrogations qui sont celles d'une artiste capable de donner du sens à ses doutes.

0 commentaires
Envoyer un commentaire