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Une évocation de la grande guerre en chansons

00h00 - 21 janvier 2019 - par Info Haute-Vienne
Une évocation de la grande guerre en chansons
- © PAGE 11 N°1666 Guerre Paix Photo

Vendredi 1er février en soirée à l’Espace Mont Gerbassou (salle Molière) à Amabazac, le service culturel de la mairie propose une création de Michel Ligier et Jean-Claude Ribano dans le cadre du devoir de mémoire en hommage aux victimes de 14-18, une évocation de la grande guerre en chansons.

Le spectacle commence par une introduction rapide de la guerre de 14-18 et la rupture sociétale qui s'en est suivie, puis s’ouvre sur la lecture d'extraits de lettres d’un poilu : Gaston Ligier, mort à 19 ans dans la Somme et oncle de l’artiste du même nom. Des lettres écrites au crayon de papier, dans les tranchées. A l'issue de cette introduction, le répertoire débute avec : « La chanson de Craonne », chanson célèbre sur la vie dans les tranchées. Un poème écrit, lui aussi dans les tranchées, par Apollinaire, poète mort en 1918 des suites de ses blessures à la guerre permet de faire le lien avec la chanson suivante : « Quand un soldat ». Le spectacle largement musical est émaillé de documents d’archives (photos et film) qui rendent compte de l’enfer qu’a été cette guerre pour les malheureux soldats. Ne se voulant pas noir ou désespéré, il évolue parfois avec plus de légèreté. Les temps forts de cette commémoration sont suivis de chansons populaires de la même époque comme, « La Madelon », « Sous les ponts de Paris » que se chantaient les soldats pour se remonter le moral, et fait la part belle à des oeuvres contemporaines qui peuvent s'adapter à toute époque. Des chansons universelles aussi, comme « Douce France » ou « Quand on n'a que l'amour ». En suivant le fil conducteur de la destinée tragique de Gaston Ligier, c’est un hommage à tous les poilus qui est rendu.

Ribano et Ligier

On ne présente plus Jean-Claude Ribano qui est déjà venu à Ambazac en octobre 2015 avec le spectacle « Ombre et Lumière » en hommage à Jacques Brel. Michel Ligier est un représentant de la chanson française que l’on comparait un peu dans les années 80 à William Sheller et Jacques Higelin. Il a toujours été tiraillé entre deux passions : l'écriture (roman, théâtre) et la musique. C'est à Nancy qu’il a rencontré la première personne à qui il a soumis ses textes et fait part de ses intentions de chanter : Jacques Brel faisait sa tournée d'adieu, avec, en première partie, un chanteur qui s'appelait Maurice Fanon. Epoque bénie où les plus grands talents se produisaient sur des scènes de taille humaine et avec lesquels on pouvait échanger quelques mots, demander quelques conseils après les spectacles… Il en a été de même avec Brassens, Barbara et Bobby Lapointe. Entrée : 5 €, gratuit – 18 ans, RSA, étudiant, demandeur d’emploi.

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