Exposition Paris Match : 70 ans de couvertures
Jusqu'au 30 janvier, une exposition consacrée à Paris Match se dévoile à l'hôpital Jean-Rebeyrol à Limoges. Les couvertures depuis 1949, soit plus de 70 ans, tapissent les murs et changent toutes les semaines, au vu de l'importance du nombre de Unes.
L'exposition, qui est proposée par Marc Boyer et son association loi 1901 « Images des années 60-70 » avec le soutien de Maïté Belacel, responsable de la communication du CHU Dupuytren, pourrait s'intituler « Paris Match au cœur des foyers ».
« Paris Match est le magazine le plus lu en France et dans les pays francophones. Il traite l'actualité nationale et internationale, notamment les guerres, sans scoop choquant faisant polémique. Il informe aussi sur les faits divers, les exploits sportifs, la santé... Le slogan ''Le poids des mots, le choc des photos'' est devenu par la suite ''La vie est une histoire vraie'' », détaille Marc Boyer.
Souvenirs
L'installation a été un moment très émouvant car les patients admiratifs commentaient les couvertures et se remémoraient de multiples souvenirs. Les Unes les plus populaires sont celles traitant des personnalités qui faisaient alors l'actualité : Jean-Pierre Pernaut qui les accompagnait durant le déjeuner ; les princes et princesses de Monaco ou d'Angleterre lors de leur mariage, de leur couronnement ; André Malraux et son discours lors de l'entrée de Jean Moulin au Panthéon ; la première greffe cardiaque ; les premiers pas sur la Lune ; l'affaire Grégory... Sans oublier les chouchous du monde du cinéma (Alain Delon, Romy Schneider, Jean-Paul Belmondo, Sophie Marceau...) et de la chanson (Johnny Hallyday et Sylvie Vartan et leurs péripéties amoureuses...). Le magazine demeure également et indéniablement lié à la télévision.
Tous les patients ont échangé en se confiant sur leur vie privée (naissances, mariages, décès...) au moment de la parution d'une couverture. Ils ont avoué aimer conserver un support papier pour figer leurs émotions, surtout ceux qui n'ont connu internet que tardivement.
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