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Jean-Michel Leygonie : « Un des cinq plus importants festivals de jazz de Nouvelle-Aquitaine »

11h24 - 20 novembre 2017 - par Info Haute-Vienne

[caption id="attachment_228900" align="aligncenter" width="800"] Un coup de zoom sur la BD avec trois expositions.[/caption] La 12e édition du festival Eclats d’Email se poursuit jusqu’au 26 novembre avec un programme éclectique. Rencontre avec Jean-Michel Leygonie, le directeur artistique. Info Magazine : Comme à l’accoutumée, la programmation est diversifiée, avec des artistes de renommée internationale… Jean-Michel Leygonie : Nous avons choisi une programmation éclectique alliant des vedettes confirmées comme Hugh Coltman, qui était en concert pour l’ouverture jeudi dernier, Lucky Peterson et Dave Liebman, que les spectateurs ont déjà pu apprécier. La Borochov Dynasty fait une date unique en France à Limoges, le 21 novembre, réunissant Itamar et Avri, les fils, entourés de Yisrael, le père. La jeune génération de compositeurs de talents issus de la scène française ou internationale n’est pas en reste avec Emile Parisien, Anne Paceo, Héloïse Lefebvre, Benjamin Faugloire, Fidel Fourneyron. Sans oublier les découvertes : Hussam Aliwat et Gani Jakupi. Info : Une belle place est également laissée aux formations régionales ? J.-M.L. : La formation Gospel Fusion sera à nouveau soutenue cette année avec l’appui et les conseils d’une invitée de marque, Felicia Peters, chanteuse américaine et résidant en Allemagne. La poly-instrumentiste, qui aura participé à une période de résidence sur plusieurs jours, s’associera à la formation pour présenter un tout nouveau spectacle le samedi 25 novembre. Saxophoniste bien présente sur la scène régionale, Silvia Ribeiro Ferreira a dévoilé son travail de composition et a présenté son quartet vendredi dernier. Mais les spectateurs pourront la retrouver lors d’un autre concert le 22 novembre et d’une performance en solo. Plusieurs séries de résidences courtes depuis le mois d’avril ont favorisé ce travail de création. Info : Certaines représentations se déroulent dans de nouveaux lieux. Lesquels ? J.-M.L. : Outre l’église Saint-Michel-des-Lions, le festival, en collaboration avec le collectif IF, va occuper l’ancien cloître des derniers frères franciscains, pour y présenter une série de trois concerts solo sur un horaire un peu inhabituel, à 6h45 du matin, en présence d’excellents compositeurs, tels que Joachim Florent, Hussam Aliwat et Silvia Ribeiro Ferreira. L’idée est simple : à la fin du concert vers 7h30, on prend un petit-déjeuner avec l’artiste puis on part travailler… L’Espace Cité est également un des nouveaux lieux d’accueil avec à venir Wes Mackey, samedi 25 novembre à 22 heures. Info : Au-delà des « grands » concerts, il y a également des « à-cotés » à ne pas manquer… J.-M.L. : Nous avons toujours les jazz-clubs, ainsi que des concerts dans des lieux hors espaces culturels (supermarché, EHPAD, commerces), ou encore des expositions photos. Un vrai coup de zoom, qui a débuté l’année dernière, a été porté à la bande-dessinée, avec des expositions en présence des dessinateurs à la BFM du centre-ville, au Théâtre de l’Union et dans le show-room de « Luxe et Excellence ». Info : La renommée d’Eclats d’Email n’est plus à faire à Limoges et même en Limousin. Comment vous positionnez-vous dans la grande région ? J.-M.L. : L’association « Action Jazz », qui gère la publication numérique « La Gazette bleue » a organisé une réunion à Bordeaux en janvier dernier, en invitant tous les festivals de jazz de la grande région. A l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine, Eclats d’Email s’inscrit aujourd’hui parmi 54 autres festivals et demeure parmi les cinq plus importants. Une notoriété qui permet d’asseoir notre budget total de 200.000€ avec 1/3 de mécénat/sponsoring, 1/3 de billetterie avec 5.000 à 5.500 entrées payantes et 1/3 de subventions publiques, dont la Région. Pour cette édition, deux sociétés civiles d’artistes sont d’ailleurs entrées dans ce budget.   Programme complet et détaillé : www.eclatsdemail.com. Nouveauté : billetterie en ligne.   Propos recueillis par Anne-Marie Muia Photo © Yves Dussuchaud

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