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Aux origines du repas de Noël

11h05 - 11 décembre 2017 - par Info Haute-Vienne

Sur la table du réveillon, certains plats sont immuables. Voici quelques éléments pour mieux comprendre l’histoire de ce repas de fêtes.  Le repas de Noël est synonyme de festin, ou tout du moins de dîner copieux. A l’origine, il aide le croyant à reprendre des forces après une longue messe suivie d’un périple dans le froid.

Le foie gras

Le foie gras, comme son nom l’indique, a toute sa place à cette occasion. Sa production remonte à l’Egypte antique. On gavait alors les oies avec des figues. Au 18e siècle, les Français préfèrent utiliser des canards et du maïs. Le foie gras s’invite à la table des nobles tout en étant en bonne place dans les réserves des paysans. On doit sa recette contemporaine aux Alsaciens.

Le boudin

Qu’il soit blanc ou rouge, le boudin découle d’une tradition ancienne dans les foyers modestes. En Bourgogne, par exemple, les repas de Noël médiévaux commençaient par une bouillie de lait, de mie de pain et de viande blanche. Au 17e siècle, un cuisinier inspiré a l’idée de sceller cette préparation dans un boyau. Le boudin blanc est créé.     Toutes les cuisines populaires antiques ont leur recette de boudin rouge. Aux Antilles, sa préparation en famille est un des éléments traditionnels du jour de Noël.

La dinde

Depuis toujours, le repas de Noël s’organise autour d’une volaille farcie. Longtemps, les tables nobles françaises ont accueilli des oies. Du côté du peuple, on met à l’honneur le cochon, une viande plus accessible.     Au 18e siècle, Charles VII est à l’origine d’une révolution en Europe : la dinde de Noël. Femelle du dindon d’Amérique, cette volaille est arrivée dans les cales des Conquistadors. Le « soft power » américain pousse, depuis 40 ans, les Français à adopter cette tradition de Noël.

La bûche

Dans l’Europe du Moyen Âge, la bûche de Noël est un tronc d’arbre qui se consume lentement dans la cheminée. Dans certaines régions, elle ne doit s’éteindre qu’à l'épiphanie, sous peine d’un malheur dans l’année. Diverses autres superstitions sont liées à cette tradition issue du culte celte du feu. Au 19e siècle, des pâtissiers parisiens créent un gâteau imitant l’écorce et les nœuds du bois. Il faut attendre la Libération pour que cette bûche devienne le dessert incontournable de Noël.

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