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Bernard Laporte visite l’USA Limoges

00h50 - 17 septembre 2018 - par Info Haute-Vienne

[caption id="attachment_232478" align="aligncenter" width="800"] Bernard Laporte a pu apprécier le dynamisme des écoles de rugby[/caption] Le président de la Fédération française de rugby reste constamment à l’écoute des clubs qui constituent la porte d’entrée d’un sport en mal de licenciés. Sa visite limougeaude lui a cependant permis de constater le dynamisme des écoles de rugby. Bernard Laporte l’avoue volontiers « quand on s’engage dans la présidence de la Fédération française de rugby, il faut aimer les déplacements, car on avale des kilomètres ». Durant sa campagne, il avait déjà parcouru le territoire pour écouter les doléances des clubs et continue désormais avec plaisir de leur rendre visite. « Quand, lors d’une rencontre au siège de la fédération, je lui ai proposé de venir à Limoges, pour qu’il puisse voir le nouveau stade de Beaublanc, mais aussi rencontrer les responsables des clubs, il n’a pas hésité un seul instant », confirme Pierre Boyer, le président du comité de rugby de la Haute-Vienne. Il a ainsi pu apprécier le dynamisme de l’école de rugby de l’USA Limoges, qui s’entraînait sur le terrain d’honneur, au cœur du grand stade en cours d’achèvement. « Même si elles ne sont reconstruites que sur la moitié du stade, ces nouvelles tribunes sont très sympathiques. Il reste désormais à ce que le football ou le rugby ait une bonne équipe pour faire venir du monde », a déclaré Bernard Laporte. Il a ensuite insisté sur la qualité de la formation dispensée par les éducateurs des clubs, rappelant que la reconquête des licenciés passait par la formation, dans les clubs, mais également dans les écoles et collèges. [caption id="attachment_232479" align="aligncenter" width="800"] Bernard Laporte a visité le nouveau stade de Beaublanc[/caption]

Soutenir la formation

« La fédération a donc décidé d’engager 150 cadres techniques qui auront pour mission de former le plus grand nombre d’éducateurs sur place, pour qu’ils puissent, en plus de leur club, intervenir en milieu scolaire », précise le président Laporte. C’est notamment pour cela que la fédération a créé le rugby à 5, sans contact donc plus rassurant pour les parents. Un rugby sans danger, destiné également à séduire les femmes. Le matin, Bernard Laporte avait pu échanger avec les responsables des clubs locaux. « Les équipes rurales sont souvent éloignées les unes des autres et les déplacements pèsent de plus en plus dans les budgets », a-t-il constaté. Confrontés à la concurrence de nombreux autres sports, les clubs ruraux peinent à attirer ou garder les jeunes en nombre suffisant pour engager des équipes en championnat. « Il y a certes la solution des ententes, mais cela diminue l’intérêt d’aller dans son club d’origine », déplore Pierre Boyer, insistant sur son désir d’investir les quartiers sensibles de Limoges pour redonner aux enfants l’envie de jouer au rugby. « Grâce à l’excellent travail de Sylvain Thévenard, l’école du club de l’Aurence recrute beaucoup de jeunes, c’est un formidable exemple, que nous souhaitons reproduire dans d’autres endroits de la ville », s’enthousiasme Pierre Boyer, qui ne cache cependant pas ses craintes liées à la baisse des aides de l’Etat. « Si nous voulons conserver nos bénévoles, il faut leur accorder davantage de reconnaissance », prévient-il.

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