Les lendemains de la guerre avec « La Lavandière et le Tommy »
[caption id="attachment_232561" align="aligncenter" width="800"] Dans les tranchées de la Première Guerre mondiale[/caption] Jusqu’au 11 novembre, l’exposition « La Lavandière et le Tommy » propose de découvrir plusieurs facettes des lendemains de guerre à Panazol et France à travers une quinzaine de panneaux et d’objets de cette époque. « Nous avons souhaité évoquer un certain nombre de sujets qui émergent à la fin de ce conflit. Et avoir en même temps une vision internationale, nationale mais aussi locale et bien évidemment panazolaise », explique l’historien Vincent Brousse. Et cela à travers les yeux de deux témoins, deux acteurs clés de cette époque : la femme limousine, la lavandière, qui a vu partir et qui souvent n’a pas vu revenir les hommes de sa famille. Et puis le Tommy, nom donné à un jeune soldat anglais. Deux destinées qui vont se croiser en Limousin : l’une tentant de construire sa vie sans le mari, le père ou le frère, l’autre pansant ses plaies dans l’un des nombreux hôpitaux de guerre de Limoges et dans ses environs. L’exposition s’attarde également sur ces soldats, de toutes origines, qui se sont retrouvés à Limoges, troupes d’Inde, d’Afrique ou d’ailleurs, sur ces gueules cassées, fantômes revenus des zones dévastées. Elle évoque la solidarité des alliés au travers notamment de ces villages adoptés par des villes anglaises pour aider à la reconstruction. Elle parle du devoir de reconnaissance et de mémoire qui se met en place rapidement au lendemain de la guerre au travers de la construction des monuments aux morts et de l’aide aux familles, notamment aux orphelins de guerre. « Nous avions aussi la volonté de mettre en lumière quelques-uns des morts pour la France panazolais, ceux qui ont leur sépulture dans le cimetière de Panazol », ajoute Vincent Brousse.
0 commentaires