Trois Cafés Gourmands

Vendredi 5 octobre, Trois Cafés Gourmands sortent leur nouvel album « Un air de rien » sur le label Playtwo (distribution Warner). Entretien avec Sébastien Gourseyrol, l’un des trois amis d’enfance. Info Magazine : Comment avez-vous écrit et enregistré ce nouvel album ? Sébastien Gourseyrol : Cet album s’est fait en deux temps. En 2016, nous avons enregistré un EP avec six chansons. Comme nous avons fait de très nombreuses dates depuis, nous n’avons pas pu aller en studio. Et finalement, il y a un an, quand nous avons voulu commencer à enregistrer, les chansons préparées ne nous plaisaient plus. Donc, nous avons tout refait car nous sommes vraiment pointilleux. Nous ne souhaitons ni décevoir le public, ni nous décevoir. Les nouveaux titres (NDLR : ajoutés à ceux de l’EP pour le nouvel album, soit 13 au total) sont fidèles à ce que nous sommes et nous ressemblent avec des guitares acoustiques, des voix… sur des rythmes jazz manouche, flamenco, funk… Les thèmes abordés, comme la vie, l’amour et l’amitié, sont fédérateurs : chacun peut s’y retrouver avec un brin de nostalgie mais toujours de la nostalgie positive. Info : A ce titre, selon vous, est-ce que cette « identification » du public à vos textes, d’autant plus puisque c’est vous qui les écrivez, est à l’origine du phénomène Trois Cafés Gourmands ? De votre succès fulgurant ? S.G. : Nous ne nous rendons pas compte de ce « phénomène » car nous sommes entourés d’une équipe bien structurée donc nous en sommes un peu « caché ». En revanche, nous nous apercevons du succès lors des concerts en présence d’un public toujours plus nombreux, avec lequel nous aimons bien partager et que nous rencontrons après les concerts. Notre première télé était l’émission « Vivement dimanche » avec Michel Drucker ! Partout, nous sommes accueillis avec beaucoup de bienveillance, certainement grâce à notre spontanéité. Certes, la semaine nous « travaillons », avec des participations ou des enregistrements d’émissions radio et télé sur Paris (comme à L’Olympia pour la Nuit du rugby sur Canal+ Sport), mais nous avons besoin de rentrer en Corrèze le week-end pour voir nos familles. Info : Une tournée « Un air détourné » est programmée à partir du 1er mars 2019… S.G. : Nous sommes très impatients de partir en tournée, car finalement, lorsque nous sommes en promotion, nous faisons moins de musique. Une centaine de dates est prévue de mars 2019 à mars 2020, afin d’aller à la rencontre de notre public partout en France, ce qui est très important pour nous. C’est un peu un marathon… Apparemment, la billetterie fonctionne très bien avec des concerts déjà complets, comme à Champagnole (39) pour le festival Popoppidum ou Bonchamp-lès-Laval (53). Pour finir cette tournée, nous jouons à la Cigale à Paris. Enfin, nous avons souhaité terminer ce premier bloc de dates, le 20 avril 2019 à Brive, car il nous semblait primordial de revoir notre public corrézien. Propos recueillis par Anne-Marie Muia Photo : Emma Birski