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Limoges Roller Staking : les roulettes de la liberté

21h38 - 30 septembre 2018 - par Info Haute-Vienne

Se déplacer avec des rollers aux pieds n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Pour pratiquer en toute sécurité et maîtriser sa trajectoire, mieux vaut débuter dans un club. Il y a 15 ans, lorsqu’ils ont décidé de rassembler le free-style et la randonnée au sein d’un seul club, les fondateurs du Limoges Roller Staking avaient déjà compris que les pratiquants avaient un réel besoin de formation. Et le constat est toujours d’actualité, puisque le club, qui vient tout juste de reprendre ses activités, accueille déjà beaucoup d’enfants à ses premières séances. « On peut, évidemment, apprendre seul, dans la rue. La plupart des moniteurs du club a débuté comme ça. Mais, on prend vite de mauvaises habitudes qu’il est ensuite plus difficile de corriger. L’encadrement des premiers pas au sein d’un club facilite l’apprentissage », avoue Cédric Demiselle, le président du Limoges Roller Staking, qui insiste surtout sur l’importance de la sécurité. Outre la qualité de son encadrement, composé d’un salarié et de dix bénévoles, dont trois diplômés, le club dispose d’un outil idéal pour la pratique du roller, le gymnase du haut-Beaubreuil. « C’est le seul équipement limougeaud dont le sol est adapté à la pratique du roller. C’est idéal pour apprendre dans de bonnes conditions », souligne-t-il. Mais, évidemment, les pratiquants ont aussi envie de se dépenser au grand air. « Dès le retour des beaux jours, le club organise des randonnées encadrées dans les rues de Limoges. Elles sont ouvertes à tous, à condition de savoir patiner », précise le président. Une belle occasion de faire découvrir le club.

Pour tous les styles

Certains prennent même part à des courses, véritables parcours d’endurance, où il faut tenir sur les rollers durant plusieurs heures. Ces courses nationales permettent aux participants de cumuler des points en fonction de leur classement d’arrivée afin de remporter le trophée final. Il y a également le freestyle, plus artistique, qui permet de donner libre cours à toutes les audaces. Le club propose aussi du roller derby, un sport d’équipe, né aux USA et majoritairement pratiqué par des femmes, dont les règles ont récemment été révisées. « Cela se déroule sur une aire limitée, avec une attaquante qui doit contourner des bloqueuses. Ce sport allie vitesse, stratégie et contacts », explique Cédric Demiselle. Le club héberge également une école de roller, pour les enfants et les adultes débutants. On y apprend à se déplacer, se diriger, se retourner, sauter et s’arrêter, à travers divers exercices, comme le passage sous une barre, qui oblige à s’accroupir. Même si l’équipement vendu par les grandes enseignes de sport n’est pas très onéreux, le club prête le matériel les premiers mois. « Très souvent, les parents profitent de Noël pour offrir les rollers. Les compétiteurs désireux de soigner leurs équipements peuvent investir jusqu’à 600 € dans des rollers haut de gamme, constate C. Demiselle. Mais, en règle générale, la pratique reste très abordable ».

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