Engie Open : Un plateau digne des plus grands tournois
[caption id="attachment_233093" align="aligncenter" width="800"] L’an dernier, Pauline Parmentier et Chloé Paquet (à gauche) ont été finalistes du double[/caption]
La 5e édition de l’Engie Open de Limoges rassemblera un plateau exceptionnel, digne des plus grands tournois WTA du circuit mondial.
En 5 ans, l’Engie Open de Limoges est devenu le 3e tournoi de tennis féminin de France, après Roland-Garros et Strasbourg. Et l’édition 2018 promet encore de belles joutes, car le plateau rassemblera quatre joueuses du Top 50 mondial, quatorze du Top 100 et trois des quatre vainqueurs des éditions précédentes.
« Cette édition comptera le tableau le plus relevé de l’histoire des tournois WTA à 125.000 $, puisque la moyenne des classements des cinq têtes de série est de 44 contre 57 cette année à Chicago, et 58 à Ningbo en 2013 », se réjouit Pascal Biojout, le directeur du tournoi. Il s’enorgueillit même de dépasser certains tournois à 250.000 $, comme Hiroshima, Québec City ou Tachkent. Et quand on lui rétorque qu’il ne s’agit que de tennis féminin, il aime à rappeler qu’il « serait financièrement très compliqué d’organiser un tournoi masculin de ce niveau à Limoges ».
Si le tournoi a véritablement décollé depuis qu’il a investi le palais des sports de Beaublanc, les organisateurs n’oublient pas que tout a commencé au country club de Couzeix, en 2006. « C’est à Couzeix que l’on a vu éclore Caroline Garcia », rappelle son maire, Michel David, ravi de pouvoir encore être le tremplin de futures pépites, puisque quatre joueuses issues de ces qualifications accèderont au tableau principal.
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Pauline Parmentier se plie volontiers aux séances de dédicaces[/caption]
Logistique bien huilée
Pascal Biojout se félicite du lien tissé avec la championne française, qui évolue désormais à un niveau ne lui permettant plus de participer à l’Open de Limoges. Elle reste cependant très attachée à l’épreuve, n’hésitant pas à lui rendre visite lorsque son emploi du temps le lui permet. La fédération française de tennis soutient le tournoi en mettant à sa disposition de nombreux bénévoles, chargés de l’accueil, de l’arbitrage ou du ramassage des balles. « L’Engie Open de Limoges constitue une belle vitrine du tennis féminin. La ligue de Nouvelle-Aquitaine en profitera pour inviter les déléguées des douze départements de son territoire, ainsi que quelques écoles de tennis », précise Dominique Decoux, sa vice-présidente. [caption id="attachment_233095" align="aligncenter" width="800"]
Economie
Ce tournoi constitue également un formidable lieu pour les rendez-vous d’affaires. Thierry Beaudouin, le délégué régional d’Engie est très attaché à cette dimension socio-économique, notamment l’ascenseur social qu’il peut représenter. « Une cinquantaine d’enfants du Val de l’Aurence est invitée aux matchs de mercredi après-midi et nous œuvrons pour favoriser le parrainage par de grosses entreprises de demandeurs d’emploi issus des quartiers défavorisés », insiste-t-il. L’impact économique de l’Engie Open de Limoges n’est d’ailleurs pas anodin, puisque l’an dernier, 560 nuits d’hôtel qui ont été réservées et de nombreux repas consommés dans les établissements de la ville. Mais, pour attirer les meilleures championnes du moment, la dotation financière ne suffit pas. « Il faut avoir une approche très professionnelle, en fournissant un court et des balles de qualité, mais également des services irréprochables », insiste Pascal Biojout, ravi d’annoncer la présence de la belge Justine Hénin, numéro 1 mondiale durant 110 journées et médaillée d’or aux JO d’Athènes. Et comme les joueuses semblent apprécier l’ambiance du palais des sports de Beaublanc, bon nombre d’entre elles reviennent avec plaisir à cette 5e édition. [caption id="attachment_233096" align="aligncenter" width="800"]
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