Et si le bien-manger commençait dans les cantines ?
[caption id="attachment_233133" align="aligncenter" width="800"] Les municipalités s’engagent afin qu’un maximum de denrées soit des produits régionaux[/caption]
On le sait tous, l’apprentissage du goût est primordial pour les papilles des futurs consommateurs. Les municipalités de Limoges et de Panazol ont décidé de travailler en ce sens dans leurs restaurants scolaires.
Et non, on ne sert pas que de la saucisse-purée et du steack-frites à la cantine ? Les enfants ne sont pas abonnés au poisson carré pané… A Limoges, 100 % de la viande de boeuf et de porc sont limousins, 70 % des volailles et 20 % des fruits et légumes frais sont d’origine Nouvelle Aquitaine. Pour répondre aux recommandations du Grenelle de l’environnement, la Ville s’est engagée à proposer des produits issus de l’agriculture biologique en privilégiant les circuits courts et les approvisionnements de proximité. Limoges, Ville santé citoyenne et ville active du Programme national nutrition santé, a souhaité diminuer d’au moins 20 % la consommation actuelle de sel dans les repas des restaurants scolaires. Aujourd’hui, les objectifs ont été dépassés avec une baisse de 30 % de sel. Afin de limiter la surconsommation de viande (pouvant augmenter le risque de maladies), les cantines introduisent des menus sans viande contenant davantage de fibres, de minéraux, de vitamines, et moins d’acides gras saturés. De plus, la Ville s’est lancée en 2018 dans la lutte contre les matières grasses. Si les seuils sont respectés concernant les lipides totaux, le détail des différents types de lipides montre que l’on peut diminuer certains apports (acides gras saturés par exemple) et en augmenter d’autres (oméga-3 et oméga-6). La formation des cuisiniers de la restauration scolaire est donc orientée dans ce sens. Enfin, la Ville de Limoges est inscrite depuis 2010 dans le dispositif européen « Un fruit à la récré », dont l’objectif est de sensibiliser les enfants à l’équilibre alimentaire et de leur transmettre de bonnes habitudes alimentaires. Ce dispositif se traduit par la distribution d’un fruit à la récréation, une fois par semaine, ainsi que la réalisation d’une séance d’accompagnement pédagogique. Pour la rentrée 2018/2019, ce dispositif a évolué et est devenu « Un fruit à l’école ».
0 commentaires