Le LABC conserve ses valeurs
00h00 - 19 novembre 2018 - par Info Haute-Vienne
[caption id="attachment_233251" align="aligncenter" width="800"] Les matchs sont parfois très serrés[/caption]
Relégué en Nationale 2 Féminine (NF2), le LABC a été contraint de revoir son budget à la baisse, mais a souhaité conserver une approche professionnelle du basket féminin, en adaptant ses entraînements au rythme d’un championnat amateur.
Après deux saisons difficiles, Jean-Paul Robert, le président du LABC est rassuré. « Il y a certes parfois de gros écarts à la fin des matchs, notamment avec les équipes de certains centres de formation qui ont un niveau plus faible, mais il y a aussi des matchs plus serrés, face à de solides équipes premières qui évoluent depuis longtemps dans ce championnat, surtout lorsque nous les rencontrons chez elles », explique-t-il. La réception de Saumur, samedi, risque d’être une parfaite illustration de ces matchs accrochés, à l’issue incertaine. En fin de saison dernière, face aux défaites à répétition, le public s’est un peu lassé, clairsemant les gradins de la salle municipale. Mais, aujourd’hui, il retrouve avec plaisir une équipe combative, qui engrange des victoires, et occupe déjà la première place du classement de sa poule.
[caption id="attachment_233252" align="aligncenter" width="800"] La formation reste une des priorités du club[/caption]
Meilleure préparation
Cette réussite ne doit rien au hasard. Rétrogradé dans un championnat amateur, le club n’a pas soldé ses valeurs, car, au-delà de l’équipe première, c’est toute la politique de formation qu’il fallait préserver. Le président a fait appel à Régis Racine, joueur international qui avait déjà encadré l’équipe professionnelle il y a deux ans. « Le club étant en reconstruction, il a fallu dresser un état des lieux, notamment du potentiel des joueuses dont il disposait, afin d’envisager leur incorporation au sein de l’équipe première », détaille Régis Racine.
L’entraîneur doit s’adapter aux contraintes extra-sportives de ses joueuses, afin de leur apporter la meilleure préparation possible. Un luxe que certains clubs amateurs ne peuvent souvent pas s’offrir lorsqu’ils ne disposent pas d’un entraîneur à temps plein.
[caption id="attachment_233253" align="aligncenter" width="800"] Régis Racine a dû s’adapter au monde amateur[/caption]
Partenaires satisfaits
Même si les partenaires privés lui sont, dans leur grande majorité, restés fidèles, le budget du club a logiquement baissé. Il doit donc veiller à ne pas trop dépenser. « Nous avons tenu à préserver la formation, car l’école de basket tourne à plein régime et les équipes jeunes sont dans une bonne dynamique qu’il serait dommage de briser. Mais, avec la nouvelle ligue, les frais de déplacement de toutes les équipes ont augmenté à cause de l’éloignement des clubs. Cela pose de nombreux problèmes de logistique au club ainsi qu’aux parents, qui participent au transport des enfants », constate le président.
[caption id="attachment_233254" align="aligncenter" width="800"] Le LABC vise le haut du tableau[/caption]
Actions citoyennes
Le club continue également de cultiver ses actions citoyennes, auprès des quartiers, des associations caritatives et de ses partenaires. « La philosophie du club n’a pas changé, même si la plupart de nos joueuses est amateur. Elles ont parfaitement conscience de l’importance du lien que le club a tissé avec son environnement extérieur et participent avec joie aux divers événements que nous organisons », se félicite Jean-Paul Robert.
Renseignements : limogesabc.com/
Photos : © Olivier Sarre
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