Raphaël Rohwedder : Un arbitre ambitieux
[caption id="attachment_233599" align="aligncenter" width="800"] L’arbitre de ligne procède aux engagements[/caption]
Hockeyeur depuis l’âge de 5 ans, Raphaël Rohwedder a arrêté de jouer l’an dernier pour se consacrer pleinement à l’arbitrage, avec l’ambition de progresser jusqu’au plus haut niveau.
A 29 ans, même s’il a arrêté de jouer en fin de saison dernière, Raphaël Rohwedder a conservé l’âme d’un compétiteur et ne fait pas mystère de sa volonté de gravir les échelons de l’arbitrage jusqu’au plus haut niveau. A Füssen, sa ville natale en Allemagne, c’est tout naturellement qu’il a chaussé les patins à l’âge de 5 ans. « Cette ville moyenne est très réputée pour le hockey. Alors, même si j’ai fait de nombreux autres sports, je me suis vite tourné vers le hockey, et j’avoue que j’étais plutôt doué », confie-t-il. Il progresse d’ailleurs rapidement, ce qui l’amène à régulièrement jouer dans des équipes de niveau supérieur.
A 21 ans, il décide de venir en France, le pays d'origine de sa mère, d'abord pour jouer à Saint-Gervais en D1 : « Le jeu allemand est différent, plus rigoureux, proche par de nombreux aspects du jeu nord américain ». Au terme de cette première année pourtant satisfaisante, les résultats ne correspondant pas aux attentes du club, il s'engage avec Cholet, équipe de D2, avec laquelle il devient champion de France et remonte en D1. « C'était difficile, le niveau de jeu avait beaucoup progressé », avoue-t-il. Raphaël Rohwedder reprend alors la route pour poser ses valises à Limoges, dont l'équipe venait d'accéder en D2.
Pas un joueur raté
Après une troisième année en demi-teinte, il décide de se former à l'arbitrage auquel il avait commencé à s'intéresser vers l'âge de 16 ans, en Allemagne, où sa mère kinésithérapeute, était chargée des tests physiques des arbitres nationaux. Il a rapidement franchi les différents niveaux. « En août dernier, je suis devenu arbitre de ligne national », explique-t-il. La barrière de la langue n'a pas été un handicap : « Lorsque je ne comprends pas un point d'arbitrage, je consulte le règlement en anglais ou en allemand pour en saisir toutes les nuances », admet-il. Parfaitement adapté à sa nouvelle vie, il propose à la section hockey sur glace de l’Asptt Limoges de devenir son référent arbitrage. « Cela consiste à répartir les arbitres sur tous les matchs et à les former, car il est important de susciter des vocations chez les joueurs le plus tôt possible. Contrairement aux USA, en France, il n'y a pas d'école d'arbitrage. Il faut donc chasser l'idée reçue d’un joueur raté ». [caption id="attachment_233600" align="aligncenter" width="800"]
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