La musique sera bonne avec les Goldmen
Samedi 11 avril à 20 h 30, le public du Grand Théâtre à Limoges retrouvera Jean-Jacques Goldman... enfin presque grâce à un tribute avec le groupe Goldmen. Interview d'Alain Stevez, le chanteur.
Info Haute-Vienne : Comment a débuté l'aventure Goldmen ?
Alain Stevez : Goldmen, c'est l'histoire de six copains sur scène (NDLR : et un technicien de l'ombre, tient-il à préciser) qui ont voulu reprendre les tubes de Jean-Jacques Goldman, après qu'un ami me l'a suggéré en 2009 alors que ça aurait dû être une évidence, car j'étais fan. Et même des faces B ! Un an plus tard, en 2010, nous avons donné notre premier concert. Dix ans déjà !
Et quand Michael Jones, guitariste et ami de Goldman, nous rejoint sur scène, et nous dit qu'il aime ce que nous faisons, c'est un rêve pour les petits musiciens de bal que nous étions. Jouer avec Michael, c'est jouer devant un des maîtres de l'aventure Goldman. Ce stress nous a apporté beaucoup plus de rigueur. Il nous a encouragés, il a dit au micro haut et fort que nous étions le meilleur tribute band de Goldman. Ça encourage...
Info : Comment, sur scène, incarnez-vous Jean-Jacques Goldman ?
A.S. : Pour moi, le tribute est comme un biopic scénique, qui permet de retracer des moments musicaux forts, d'émotions. Aussi, j'ai l'habitude de dire que nous sommes un peu des « faussaires », comme un peintre qui va faire un tableau à la manière de... C'est une forme d'hommage à mon idole, sachant toutefois que les Goldmen ont réussi à créer une vraie entité de groupe, qui chante du Goldman. On essaie de faire revivre l'ambiance et les souvenirs des concerts de l'époque. Pour que « ça fasse penser à... » et que les gens aient « l'impression de... », j'ai étudié les postures de Jean-Jacques Goldman, ses attitudes, avec le corps en avant, que l'on retrouvait à l'époque chez France Gall, Daniel Balavoine... Il n'y a rien de très compliqué, d'autant qu'il n'y a pas de choré. Il était simple sur scène, sans déguisement. Donc, je fais pareil : un jeans, une chemise blanche, la cravate fine d'alors, une veste, bien sûr les cheveux longs et une voix aiguë. Je me suis imprégné de ses intonations. J'ai la même tessiture, il faut juste que je chante plus dans le nez pour essayer d'avoir son timbre.
Info : Comment expliquez-vous l'attachement du public à Goldman ?
A.S. : Jean-Jacques Goldman possède une véritable aura. À travers ses chansons, il est parvenu à toucher un très grand nombre de personnes, au-delà des générations, et encore aujourd'hui alors qu'il se fait discret et ne fait plus de scène. Nous avons tous écouté au moins un de ses tubes. Les retours des spectateurs, les nostalgiques et ceux en manque de Jean-Jacques Goldman, sont toujours très positifs. Certains nous remercient car ils n'ont jamais pu aller le voir en concert. En fait, ils viennent et... reviennent parce qu'ils ne se lassent pas. Finalement comme nous après plus de 400 concerts.
Info : Quelle est votre chanson préférée ?
A.S. : « Il suffira d'un signe » car elle nécessite de faire rentrer beaucoup d'oxygène pour la chanter, donc un effort vocal. Puis, il y a la puissance du texte. La chanson est longue, évolutive, forte. Quand on la chante en live, il se passe un truc particulier avec le public.
0 commentaires