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Epilation : des techniques… au poil !

11h45 - 08 janvier 2018 - par Info Haute-Vienne

Épilateur électrique, cire, crème dépilatoire, pince à épiler et maintenant laser... Tout un arsenal pour chasser le poil en fonction des différentes zones de notre corps.

Jugés comme inesthétiques, faisant même l’objet de comparaisons assez… animales « tu as vu mes jambes de gorille ? », les poils suscitent pour certaines (et certains) une guerre sans merci pour demeurer des déesses… glabres ! Pour ce combat hebdomadaire voire quotidien, il existe un panel d’armes à utiliser seul(e) à la maison ou en institut, en fonction de son budget, et à adapter à chaque zone (en respectant bien les notices sinon aïe, aïe, aïe). Bien sûr, on parle ici d’épilation et non de rasage !

LA PINCE A EPILER

Pas chère et plutôt facile à manier, la pince à épiler est idéale pour les petites zones et les poils disgracieux : sourcils (qui peuvent également être traités par la technique du fil en institut), visage (ben, oui, vous savez, la fameuse moustache… qui complexe tant les dames), les oreilles (plutôt pour les messieurs), les doigts, et pour parfaire l’épilation quand des petits poils trop courts, résistants ou facétieux sont restés « coincés » sous la peau. Bref, le truc moche !

LA CREME DEPILATOIRE

Elle est parfaite pour les grandes zones (jambes, aisselles, torse, dos…) mais il est primordial de bien la tester pour éviter un quelconque risque d’allergie. Elle est proposée dorénavant avec plusieurs « parfums », car son odeur pouvait être un peu forte. Elle utilise un dérivé du soufre pour dissoudre le poil au niveau de la peau et pouvoir l'enlever sans douleur. Cependant, cette méthode nécessite une répétition du geste plus fréquente que l'épilation à la cire puisque la racine du poil n’est pas arrachée, celui-ci repoussant plus vite. La crème dépilatoire est souvent préférée par les plus douillettes qui opteront également pour un rasoir électrique (voire un rasoir manuel) au détriment de l’épilateur électrique.

EPILATEUR ELECTRIQUE

L’épilateur électrique semble être le plus « douloureux » de toutes les méthodes. En effet, il enroule le poil jusqu'à l'arracher avec son bulbe. Il conjugue les avantages de la pince à épiler (arrachage du poil, gage d'une repousse plus lente) et du rasoir (action sur une large zone, là où la pince arrache un poil à la fois et impose une certaine précision pour parvenir à le saisir).

LA CIRE

C’est la technique la plus répandue, notamment en bandes même si on peut l’appliquer en « boules ». Elle ferait presque l’unanimité pour toutes les parties du corps, des sourcils en passant par le ventre et surtout le maillot ! En version chaude, la cire offre un résultat impeccable, même sur les poils fins et courts. Elle peut être réalisée en institut ou chez soi, si on est hyper adroite voire un peu contorsionniste pour atteindre certaines zones (qui a déjà essayé de s’épiler seule parfaitement le derrière des cuisses ?). Les adeptes des produits naturels peuvent se tourner vers la cire à l'orientale (à base de sucre), mais les poils repoussent plus rapidement. Sinon, avec la cire, on peut compter sur un répit de trois semaines…

EPILATION DEFINITIVE

L’épilation définitive se sert de la lumière pour détruire le poil. L’épilation au laser stérilise les zones traitées en les chauffant, par un phénomène de thermo-coagulation. Elle est effectuée par un spécialiste du corps médical. Cette technique est à pratiquer avec précaution car elle est susceptible de provoquer une stimulation paradoxale, notamment sur certaines zones du corps (visage, épaules) et certains types de peaux (peaux sombres). L'appareil à lumière pulsée émet une lumière polychromatique, soit une multitude de longueurs d’onde, sélectionnées par un ou plusieurs filtres, s'étendant dans le visible et l’infrarouge. Les méthodes de photo-épilation fonctionnent idéalement avec des poils sombres sur une peau claire. Elles nécessitent des séances régulières toutes les 3 à 6 semaines (cet intervalle dépendant du cycle pilaire de chaque individu) pendant au moins un an. Il ne faut pas arracher les poils entre deux séances afin de préserver les bulbes pour mieux les éliminer lors de l'application de la lumière. Voici donc quelques secrets pour conserver une peau toute lisse, démunie de ces vilains poils. Un dernier conseil : Pensez à bien hydrater les zones épilées avec une crème nourrissante afin d’éviter ces affreux petits points rouges (qui sont des micro-inflammations dues à l’arrachage du poil), que l’on redoute toutes notamment l’été quand on souhaite afficher de jolies gambettes !

Anne-Marie Muia Photos © D.R.


des poils sous les aisselles ? Malgré les idées reçues, garder des poils sous les aisselles n’est pas moins hygiénique que de les raser. L’épilation « sous les bras » ne limite pas les mauvaises odeurs mais donne un aspect jugé plus esthétique par certaines sociétés à cette partie du corps. Avant 1915 et l’avènement des campagnes marketing pour le rasage chez les femmes, même les pinups arboraient leur petite toison. Mais les robes plus courtes, sans manche ont fini par avoir la peau de cette pilosité.
Or, les poils permettent de conserver le peu d'humidité présente pour maintenir une température convenable, et éviter ainsi au corps un besoin trop important de transpiration. Donc sans poil, on sue davantage. Et oui ! Depuis quelques années, des anonymes comme des célébrités ont décidé de laisser leurs aisselles naturelles et de s’afficher ainsi en photos sur les réseaux sociaux. Effet de mode ? Mouvement revendicatif féministe ? Retour au naturel ? Pour l’heure, des comédiennes comme Julia Roberts, Drew Barrymore ou encore Hilary Swank ont fait un effet bluff en apparaissant sur les tapis rouges avec des aisselles quelque peu… velues !  

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