Progresser sans forcer

00h00 - 21 janvier 2019 - par Info Haute-Vienne

Brian Boyer, l’un des espoirs du club - © PAGE 16 N°1666 Force Photo 1

[caption id="attachment_233875" align="aligncenter" width="800"] Brian Boyer, l’un des espoirs du club[/caption] Petite sœur de l’haltérophilie, la force athlétique est moins technique, mais tout aussi spectaculaire par le poids que ses pratiquants sont capables de soulever. Mais, derrière ces records personnels, se cache un gros travail de musculation, afin de ne courir aucun risque. Dans les 125 m² répartis en trois petites salles, les 70 licenciés de l’ASSJ Force et musculation se relaient autour des nombreux agrès. Si la fédération de force athlétique qu’il a rejointe est très récente, le club peut se targuer de plus de 50 ans de pratique de la musculation et compte dans ses rangs divers champions. « Aujourd’hui, nous cherchons surtout à attirer les femmes et les jeunes », confie Jérôme Moreau, son nouveau président. Dans l’une des salles récemment rénovée, il se réjouit déjà de l’arrivée d’une douzaine de jeunes, dans le sillage de Brian Boyer, l’un des espoirs du club. A 23 ans, il a commencé à se passionner pour cette discipline il y a seulement trois ans. « Au départ, je voulais juste faire de la musculation, mais au lieu de m’inscrire dans une enseigne commerciale, j’ai rejoint ce club près de chez moi. L’ambiance est très chaleureuse et les créneaux horaires me correspondent bien. J’ai rapidement été grisé par la possibilité de constamment repousser les limites de mon corps, en tout sécurité. Comme on est bien encadré et conseillé par les anciens, on ne risque rien », explique-t-il. De toute évidence, on ne lève pas 300 kg ou plus sans un long travail de préparation musculaire. « Le club a recruté un éducateur diplômé dont l’une des missions est de préparer les jeunes débutants à la force endurance. Ils ne touchent les altères que lorsqu’ils se sentent vraiment prêts, car il ne faut évidemment prendre aucun risque », insiste le président. [caption id="attachment_233876" align="aligncenter" width="800"] Les anciens cultivent le goût de l’effort[/caption]

A tout âge

Cette soif permanente de relever des défis personnels pousse quelques licenciés vers la compétition. « Il y a deux ou trois compétitions par an par catégorie de poids, autour de trois agrès », précise le président, ancien rugbyman, qui s’est mis à la discipline depuis seulement 3 ans et qui est déjà athlète international. La force se pratique à tout âge, à l’image de Gérard Tisseur, 77 ans, qui, lors du dernier championnat régional a totalisé 340 kg, et a donc, avec deux autres licenciés, représenté le club lors des compétitions nationales. « Ce n’est pas le classement qui compte, chaque athlète recherche avant tout une performance personnelle. On peut monter sur un podium sans pour autant être satisfait de sa prestation », ajoute Jérôme Moreau. La discipline séduit de plus en plus d’adeptes, à la recherche du bien-être procuré par une activité physique qui fait travailler tous les muscles. A plus de 80 ans, Jean-Pierre, le vétéran du club, fréquente la salle au moins trois fois par semaine, à raison d’une heure par séance. Il y vient avec son épouse « car cela fait du bien au corps et à l’esprit. Cela nous évite de rester enfermé et fait travailler les articulations en douceur ». Avec son petit groupe de retraités, il a bien compris que ce type d’activité contribue notamment à prévenir le mal de dos chronique et tonifie le cœur en améliorant la circulation sanguine. Contact : www.assj-force-musculation.fr [caption id="attachment_233877" align="aligncenter" width="800"]