[caption id="attachment_234256" align="aligncenter" width="640"] Student Studying Hard Exam and Sleeping on Books, Tired Girl Read Difficult Book in Library[/caption]
Les premiers mois d'études supérieures sont source de nombreuses déceptions pour les jeunes bacheliers. Différentes passerelles leur permettent alors de rebondir dès le second semestre. Mode d'emploi.
Cours trop difficiles à suivre ou inadaptés à vos besoins, réalité éloignée du rêve d'enfant… Lâchés brutalement dans le grand bain des études supérieures, bon nombre de jeunes bacheliers regrettent très vite leur choix d'orientation. Ils seraient alors entre 15 et 20% à se réorienter au beau milieu de leur cursus.
En accéléré ou en décalé ?
Afin de pallier ces erreurs d'aiguillage, les filières ont mis en place des alternatives permettant aux étudiants désabusés de rebondir.
Certaines écoles organisent ainsi deux rentrées scolaires, l'une en septembre et l'autre en général six mois plus tard. Si le premier essai n'a pas été concluant, il est donc possible d'intégrer une nouvelle classe à la rentrée suivante dans le cadre d'une promotion décalée. Si tout se passe bien, c'est alors avec six mois de différence que l'étudiant validera son année.
Quant à ceux qui ne veulent pas perdre de temps du tout, il existe des parcours d'études accélérés qui permettent de réaliser en six mois le programme de l'année entière, en supprimant notamment les périodes de vacances. En contrepartie d'un rythme de travail intensif, vous pourrez donc rattraper votre retard pour ensuite poursuivre en seconde année en même temps que tout le monde.
Des passerelles spécifiques
En matière de réorientation, il n'y a toutefois pas de règle unique. À chaque établissement sa méthode, son calendrier et ses conditions d'admission.
À l'université, le préalable indispensable pour prétendre à cette seconde chance est d'avoir été présent aux cours et aux partiels de sa première orientation. La procédure consiste ensuite en un dossier à retirer entre novembre et décembre pour pouvoir passer en commission avant la mi-janvier. Entre autres documents nécessaires, votre relevé de notes et une lettre de motivation sont ici exigés. Il n'est pas non plus rare que des étudiants de prépa rebutés par le rythme effréné de leur classe, se tournent vers l'IUT ou le BTS. Là encore, l'admission se fait sur dossier.
Du côté des écoles de commerce en revanche, il faudra en passer par des tests et un entretien pour accéder aux différents bachelors débutant au mois de février. L'objectif : s'assurer du niveau du candidat autant que de sa motivation. Autre piste, la formation en alternance peut aussi vous permettre de rebondir avantageusement. À condition cependant d'opter pour un contrat de professionnalisation puisqu'il sera trop tard pour entrer en apprentissage.
Savoir se responsabiliser
Malgré une multitude de dispositifs de la seconde chance, changer de voie en cours d'année ne doit pas se faire à la légère. Pour éviter de cumuler les échecs, il est impératif d'être certain que votre premier choix n'est pas le bon et que le second vous conviendra !
Avant tout chose, faites le point sur la situation pour identifier les raisons de votre échec et mettre au clair votre projet professionnel. Pour vous y aider, vous pouvez vous rendre dans un centre d'information et d’orientation (CIO) afin d'obtenir des conseils personnalisés et éventuellement passer un test d'orientation. Profitez également des journées portes ouvertes pour découvrir la nouvelle filière envisagée et n'hésitez pas à rencontrer des professionnels pour vous confronter à la réalité.
Alors qu'elle est lourde de conséquences, cette introspection doit enfin être réalisée assez tôt puisque bon nombre de dossiers d'admission aux rentrées décalées doivent être envoyés dès le mois de novembre. C'est autrement dit au cours des deux premiers mois de votre cursus que vous devez vous apercevoir de votre erreur et, qui plus est, en être sûr ! Un timing serré pour qui est déboussolé…
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