Plus-value immobilière : quel cadre et comment la calculer ? (Dossier spécial immobilier)
Valoriser son investissement en réalisant une plus-value lors de la vente de sa maison ou de son appartement, c'est un objectif pour beaucoup de particuliers. Une ambition qui reste très encadrée fiscalement et qui nécessite donc d'être bien calculée.
Gagner de l'argent en revendant sa maison, son appartement ou un terrain, presque tout le monde y pense. Cela s'appelle réaliser une plus-value immobilière. Il s'agit de la différence entre le prix d'achat (ou estimation de la valeur dans le cas d'une donation ou d'un héritage) d'un bien bâti ou non et son prix de revente, si celui-ci est d'un montant supérieur au tarif d'acquisition initial. Il faut savoir qu'en France, cette plus-value est généralement taxée par l'administration fiscale.
Comment la calculer ?
Pour estimer la plus-value réalisable sur un bien immobilier privé que l'on souhaite vendre, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte : quelle est la nature du bien, l'a-t-on fait construire ? Est-ce notre résidence principale ou secondaire ? Le calcul et l'imposition de la plus-value escomptée varient également en fonction de plusieurs autres indicateurs. Notamment le nombre de propriétaires actuels, le mode d'acquisition d'origine (achat, donation, succession), les travaux éventuels qui ont été réalisés depuis, sans oublier votre intention ou non d'utiliser, si vous êtes propriétaire d'une résidence secondaire, le montant de la revente pour l'acquisition d'une résidence principale dans les deux ans à venir. Des détails qui ont tous leur importance en vue d'une éventuelle taxation.
Exemples d'exonération
La plus-value est en principe imposable sur le revenu. Néanmoins, le ministère des Finances prévoit plusieurs cas d'exonération totale. Ainsi, pas d'impôt par exemple si la revente concerne votre résidence principale. Pas de taxe non plus si le vendeur d'un quelconque bien immobilier est titulaire d'une pension de retraite ou d'une carte d'invalidité (à condition qu'il ne soit pas soumis à l'impôt sur la fortune immobilière). L'exonération sur la plus-value peut également concerner tout bien acquis il y a plus de 30 ans. Enfin, elle est prévue dans tous les cas si la valeur de revente du bien, quel qu'il soit, est limitée à 15 000 euros.
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