Deux nouveaux rendez-vous sur France 3
Delphine Vialanet, la directrice régionale de France 3 Nouvelle-Aquitaine, dévoile la grille de rentrée de la station régionale la plus productive du réseau, avec la retransmission en direct de nombreux événements.
Quelles sont les nouveautés de cette rentrée ?
Nous proposons des nouveaux magazines, que nos téléspectateurs ont déjà pu découvrir puisque la diffusion de certains d'entre eux a commencé début septembre. Dans « Chez Joël », tourné sur le bassin d'Arcachon, l'ostréiculteur-acteur Joël Dupuch rencontre des gens, comme il sait si bien le faire. Nous avons « Alors on bouge en région », une émission de gymnastique, car prendre soin de soi, c'est aussi le début du bonheur pour certains. Ce programme, animé par Sophie Roulaud, est entièrement filmé en studio virtuel, ce qui permet de rajouter le décor animé d'un beau loft totalement fictif. Notre magazine emblématique « Cap Sud-Ouest » a été reformaté et devient « Le Temps d'un détour », toujours incarné par Eric Perrin. Nous aurons également beaucoup de prises d'antenne évènementielles, pour lesquelles nous n'hésiterons pas à casser notre grille pour s'inscrire au cœur d'un événement, qu'il soit sportif, culturel, patrimonial ou sociétal. Cela témoigne de notre volonté d'être encore plus présents sur le territoire, à travers la retransmission d'événements sportifs auxquels les autres chaînes ne s'intéressent pas, comme le tournoi international U18 du Lafarge foot avenir.
Est-ce difficile d'organiser ces décrochages régionaux ?
Il n'est jamais simple de rompre les programmes de la grille nationale auxquels les téléspectateurs peuvent être attachés. Mais, cette agilité à couvrir des événements locaux est encouragée par la direction du réseau de France 3, qui sait que nous sommes les mieux placés pour juger de ce qui va plaire à nos téléspectateurs.
Quelle place occupent aujourd'hui les plateformes dans le quotidien des téléspectateurs ?
Le taux de consultation des programmes en replay est en hausse constante et correspond à nos attentes. Cela démontre combien les spectateurs sont attachés à nos programmes, même s'ils ne sont pas devant leur télévision au moment de la diffusion. Ces vidéos à la demande permettent d'offrir une seconde vie à nos programmes, que l'on peut facilement quantifier grâce au nombre de clics qu'ils recueillent.
Craigniez-vous une baisse de votre budget après la disparition de la redevance audiovisuelle ?
La redevance ne sera plus fléchée pour financer le service public de l'audiovisuel. En revanche, d'autres budgets viendront prendre sa place, il n'est donc pas question que nous cessions nos missions. Comme toutes les autres entreprises, notre budget est grevé par la hausse du prix de l'énergie. Nous devons donc faire des économies et réinventer constamment notre façon de travailler. Mais, nous ne faisons pas d'économies lorsqu'il est question de proposer du programme.
Quel bilan dressez-vous du rapprochement avec France Bleu ?
Ce rapprochement s'avère extrêmement positif, puisque désormais, nous diffusons toute la matinale de la radio et que nous allons étendre ce partenariat à l'ensemble des neuf stations locales de la région. En complément de la plateforme numérique Ici par France Bleu et France 3, nous travaillons à la création d'émissions en commun.
La chaîne adhère-t-elle à la charte pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique ?
Oui, car cet enjeu est capital et l'ensemble du groupe France Télévisions y souscrit d'autant plus volontiers que nous avons initié, avant même que cette charte n'existe, de nombreux programmes sur l'environnement, mais également mis en place des bonnes pratiques écologiques lors de la production de nos émissions. Nous proposons des stages ou des ateliers de travail pour sensibiliser chaque collaborateur à l'impact écologique de son comportement.
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